4 ans.

1 January 2009

Thomas Dybdahl - Science

Quatre années depuis le premier post.

Joyeux anniversaire mon blog et bonne année 2009 à tous les lecteurs qui se seront perdus ici dans les méandres de ma vie.

Merci à tous de m’avoir lu et d’avoir quelque fois réagit.

Ce blog fête ses 4 ans et meure en même temps.

Ma vie m’attends.

Adieu !

21 December 2008

Je sais maintenant qui je suis

mais vous toujours pas.

Tu es celui qui me lis

pas celui qui me prends dans ses bras.

Ma vie va commencer

quand ceci finira.

The nature of the crime

21 December 2008

Sophie Delila - Hooked

Silence depuis novembre. Pas un mot. Pas un cri. Pas un soupir.

Jusqu’à ce que soit découvert au fond du lecteur de cd de l’autoradio de ma voiture un cd oublié.

“S’il suffisait d’aimer”

Sur lequel nous braillions Paul et moi. A tue-tête.

L’année touche à sa fin et je n’en fini plus de faire mon bilan:

- Une vraie peine de coeur et un amour perdu

- un job commencé et perdu

- un nouveau job commencé

- de nouveaux faux amis

- de nouveaux vrais amis

- de beaux merveilleux souvenirs

- de tristes souvenirs

- des dossiers enfin clots

- des illusions perdus

- de la sagesse gagnée

Je sais maintenant ce que je veux, plus seulement ce que je ne veux plus. Je construis chaque jour un peu plus une nouvelle vie qui va bientôt se matérialiser par un appartement qui sera à mon nom.

Une vie à ma taille où je pourrai continuer mon roman, écrire cet album qui commence à prendre forme et à naitre par quelques titres

Une vie sans vous.

Mais avec moi.

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6 November 2008

J’veux pas d’un prince charmant
J’veux juste une bonne raison
D’avoir perdu tout c’temps
A m’écrire des chansons.

J’veux pas d’un gars
Qui soit beau et puis fort
J’en veux juste un qui s’barre pas
Parce que je l’aime à mort.

J’veux pas d’un pitre
Ni d’un bellâtre
Un qui s’regarde la bite
Et la moule dans du plâtre.

Je veux juste un mec de base
Qu’il soit brun ou qu’il soit blond
Je veux juste un mec de base
Qui écoute mes chansons

Je ne veux pas d’un lâche
Qui m’dit je t’aime 30 fois par jours.
Puis qui m’dit “faut qu’tu sache,
Je croyais t’aimer pour toujours”

J’veux pas, pire, d’une endive
Sans gout et sans saveur
Celui qui quand tu pars à la dérive
Ne fait rien pour qu’t'ai pas peur.

J’veux pas non plus du beau parleur
Qui hypnotise au restaurant
Qui cite Kant et passe le beurre,
te dis au revoir et fout le camp.

Je veux juste un mec de base
Qu’il soit brun ou qu’il soit blond
Je veux juste un mec de base
Qui écoute mes chansons

Pas d’intellectuel obséquieux
Qui sans arrêt se prend la tête
Qui commence ses phrases par “moi je”
Qui commence tout et qui s’arrête

J’veux pas d’un boulet
Qui dit oui à tout
Un qui m’appelle “poulet”
Et tombe à mes genoux.

J’veux pas d’celui qui pue la loose
Qui passe ses journées à glander.
Celui qu’est gentil mais qui blouse
et repart avec ton mobilier.

Je veux juste un mec de base
Qu’il soit brun ou qu’il soit blond
Je veux juste un mec de base
Qui écoute mes chansons

Mood idingo

6 November 2008

Pink Floyd - Animals

Finalement, j’encaisse de mieux en mieux. Ce petit passage à vide après avoir croisé Florent a été assez bref. Sans doute parce que je sais que c’est la fin de l’épisode.

Cette fin de cycle n’en finie pas, c’est épuisant.

But not for me

3 November 2008

/

Il arrive un moment où les mots n’ont plus de force. Après avoir répété “j’ai mal” sur tout les tons et sur tout les modes, il ne reste que le silence.

“Les grandes douleurs sont muettes” dit la sagesse populaire.

Je devrais me taire mais une force m’empêche de sombrer. Je ne sais ce que c’est.

Je suis rempli de plaies ouvertes, suppurantes qui ne me laissent aucun répits.

Je ne vois pas le bout.

Je ne sais plus quoi faire.

Sinon me taire.

Nothing’s really matter to me.

2 November 2008

/

Dimanche.

Envie d’un autre.

Sauna.

Florent.

Tristesse, manque d’air, bouleversement.

Bière au bear’s.

Petit Patrice.

Oeillades.

Retour sous la pluie.

Bus.

Sur le net J. est là.

Sourire.

Someone to watch over me

2 November 2008

Alan Parson project - Eye in the sky

J’ai discuté hier soir avec Pticon, et je me suis aperçu que nous continuons à discuter 2 ans après les évènements que j’ai relaté ici. Nous nous sommes vu 2 fois, la dernière fois il est venu chez moi lorsque j’étais avec Paul.

Il est le témoin de tout ce qui a évolué, de tout ce qui s’est passé en bien comme en mal dans ma vie. et pourtant je ne le connais pas plus que ça. Certains cotés de sa personnalité me sont même apparut récemment. Des facettes déplaisantes bien sûr.

J’ai passé mon vendredi soir à tchatter avec un charmant Montpelliérain qui cumule (encore) de nombreux traits de caractère avec Paul, Big et mon amant guadeloupéen, dont il porte le prénom.

Vais-je me laisser piéger ?

Nothing’s real

1 November 2008

Norah Jones / Come away with me

Voila le fond du problème lorsqu’on n’a aucune utilité dans une société: Quel est le sens de ma vie ? Qu’est-ce qui m’empèche de créer une vie à mon image qui me conviendrait en tout points ? Qu’est-ce qui me freine ?

J’ai tendance à ne pas trouver ma liberté. Je suis pourtant bien libre, je ne pense pas avoir encore peur. Le problème est que je ne sais pas quoi en faire de cette liberté. M’apporter des plaisirs inédit ? C’est une option. Mais j’ai déjà gouté au plaisir de partager mon intimité avec l’être que j’aimais. Quel autre plaisir pourrais-je trouver ?

Mais d’ailleurs, ma vie est-elle dévolue au plaisir ? Est-ce vraiment lui donner un sens que de chercher toujours un autre plaisir ?

Non, je ne pense pas. Il me faudrait trouver quelque chose de plus constructif. La création est certes pour moi essentielle, mais il faut voir ce que je produit. Ce blog n’est sûrement pas un exercice littéraire, encore moins l’ébauche d’un tel  travail. Je ne suis pas écrivain ni même journaliste comme j’ai cru l’être. Sans doute est-ce du à cette facheuse idée qui traine dans notre époque: Tout est possible, quand on veut, on peut.

Non, encore. Il ne suffit pas de vouloir être écrivain pour le devenir, comme on ne devient pas pianiste en claquant des doigts. Il faut faire avec ce que la nature nous a donné et arrêté de vivre dans ce monde d’illusions qu’ont créé nos parents. Je ne suis pas “le caméléon”, je ne peux pas devenir ce que je veux, mais seulement ce que je peux.

Et je peux peu en ce moment semble-t-il.

Est-ce ma liberté qui me permettra de pouvoir plus ?

Stormy weather

29 October 2008

Ella Fitzgerald - complete song books

La dépression est partie, le retour aux lettres et autres candidatures est arrivé. La grippe est arrivée aussi. La gripette devrais-je dire, juste une petite fièvre.

Je repense encore à Paul. J’ai même tchatter avec un de ses amis qui bien sûr ne veut pas se mèler de nos histoires. Je sais au moins qu’il travaille et qu’il va bien.

Je reste toujours partagé entre l’idée qu’il s’est complètement moqué de moi et qu’il m’a volé sciemment et celle où il m’a réellement aimé mais “à sa façon”.

Si je réfléchi et que je me rappelle notre vie commune, je ne peux que valider la deuxième solution.

Ca m’aurai bien arrangé qu’il soit vraiment un salaud.

Autumn leaves

27 October 2008

Gerschwin - Un américain à Paris

Je suis au fond de mon petit lit dans la pénombre de cet après-midi d’automne à laquelle mon humeur fait écho. Gros moments de dépression où je me suis enfin plains vraiment. Mais comme je le disais à un ami, il s’agit d’une dépression constructive. C’est finalement une manière de prendre de l’élan pour aller encore plus loin, plus haut et si possible sans me prendre de gadin.

Parce que finalement, ça fait mal de se prendre des gadins !

Mais j’ai de la ressource, je ne vais pas me laisser abattre aussi facilement. Je n’ai pas fait 6 ans d’analyse pour me laisser faire comme ça.

L’ennui

18 October 2008

/

Finalement, je retombe dans les mêmes problèmes existentiels. Cette semaine à été difficile et je me suis senti repartir vers les terrains marécageux que j’ai déjà parcouru. Avec le calme de la certitude de ne pas y rester. Je maitrise ce passage en sachant bien qu’il n’est qu’un passage.

Soit, mais que vais-je faire ensuite ? Il va me falloir une raison de me lever le matin, de rencontrer mes semblables, de vivre. Cette expérience m’a fait douter de moi. Terrassé par le stress que je m’étais imposé, je n’ai pu acquérir ni les connaissances ni les réflexes que l’on me demandait d’acquérir. Je n’ai pas été assez bon, j’ai paniqué et je n’ai pu trouver aucune aide ni aucun soutien.

Je me suis senti nul, et je me sens toujours nul, transparent, totalement idiot, bon à rien même pas à répondre au téléphone, encore moi à écrire un texte ou musique corrects.

Ne parlons même pas du coté sentimental, quand et où pourrai-je rencontrer le prochain ?

Je ne sais quoi faire, dans quelle direction aller. Suivre mon étoile ? Mais où est-elle ? Je sens mon passé me fuir, mes oripeaux se désagréger et cette nouvelle vie se mettre en place. Mais quelle nouvelle vie, de quoi s’agit-il au juste ?

Et ben non

11 October 2008

/

L’entreprise dans laquelle je travaillais jusqu’alors a décidé de mettre fin à ma période d’essais ce vendredi à 17h. Finis les plans, finis les rêves.

Nous avions décidé, mon collègue pd et moi d’aller boire un verre après le boulot, à 21h.

Je suis aller rejoindre 2 autres collègues, nous avons bu un verre en terrasse et décidé d’aller diner.

Un bonheur n’arrivant jamais seul, Big passait par la avec son homme. Ils s’asseyent avec nous, dinent avec nous et nous suivent au bar pd ensuite.

Je reçois un sms d’Elton. J’ai mis fin à notre “collaboration”.

STOP.

Il est 5h du matin ce samedi et je suis en train d’écrire ce post sur mon expérience douloureuse, sur mes espoirs déçus, sur ma rupture.

Confusion

Désillusion

Action

New life

6 October 2008

Kriss Morgan - Under your domination

Il s’en est passé des choses depuis le dernier post que j’ai laissé ici. La lettre à Paul dont je parlais à bien été expédiée par email. Toute communication a été coupée avec ce jeune homme. C’était en août.

Depuis trois semaines, j’ai commencé un nouveau job en cdi. C’est alimentaire et ça va me permettre d’être enfin indépendant. Je fais mes plans et si tout ce passe comme prévu, j’aurai mon chez moi en décembre. Enfin je me sens libre et je rencontre plein de gens, je me fais plein d’amis et j’ai plaisir à vivre. Je n’ai pas encore de nouvel amour, mais je ne cherche pas non plus vraiment à en avoir. Je veux profiter de ma vie.

Peut-être un voyage un de ces week end…

15 September 2008

Mon amour m’attend
assit au bord du lit.
J’entends son cœur battant
et ses pleurs assourdis.

Mon amour m’attend

je suis tout ce qu’il a

Mon amour m’attend
de tout son corps pleurant
et c’est vrai que lui m’aime
Mais je ne l’aime pas.


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