Archive pour la catégorie 'Poèsie'

Sunday 21 December 2008

Je sais maintenant qui je suis

mais vous toujours pas.

Tu es celui qui me lis

pas celui qui me prends dans ses bras.

Ma vie va commencer

quand ceci finira.

_____________________________________________

Thursday 6 November 2008

J’veux pas d’un prince charmant
J’veux juste une bonne raison
D’avoir perdu tout c’temps
A m’écrire des chansons.

J’veux pas d’un gars
Qui soit beau et puis fort
J’en veux juste un qui s’barre pas
Parce que je l’aime à mort.

J’veux pas d’un pitre
Ni d’un bellâtre
Un qui s’regarde la bite
Et la moule dans du plâtre.

Je veux juste un mec de base
Qu’il soit brun ou qu’il soit blond
Je veux juste un mec de base
Qui écoute mes chansons

Je ne veux pas d’un lâche
Qui m’dit je t’aime 30 fois par jours.
Puis qui m’dit “faut qu’tu sache,
Je croyais t’aimer pour toujours”

J’veux pas, pire, d’une endive
Sans gout et sans saveur
Celui qui quand tu pars à la dérive
Ne fait rien pour qu’t'ai pas peur.

J’veux pas non plus du beau parleur
Qui hypnotise au restaurant
Qui cite Kant et passe le beurre,
te dis au revoir et fout le camp.

Je veux juste un mec de base
Qu’il soit brun ou qu’il soit blond
Je veux juste un mec de base
Qui écoute mes chansons

Pas d’intellectuel obséquieux
Qui sans arrêt se prend la tête
Qui commence ses phrases par “moi je”
Qui commence tout et qui s’arrête

J’veux pas d’un boulet
Qui dit oui à tout
Un qui m’appelle “poulet”
Et tombe à mes genoux.

J’veux pas d’celui qui pue la loose
Qui passe ses journées à glander.
Celui qu’est gentil mais qui blouse
et repart avec ton mobilier.

Je veux juste un mec de base
Qu’il soit brun ou qu’il soit blond
Je veux juste un mec de base
Qui écoute mes chansons

Monday 15 September 2008

Mon amour m’attend
assit au bord du lit.
J’entends son cœur battant
et ses pleurs assourdis.

Mon amour m’attend

je suis tout ce qu’il a

Mon amour m’attend
de tout son corps pleurant
et c’est vrai que lui m’aime
Mais je ne l’aime pas.

Monday 18 August 2008

Il est couché sur l’herbe près d’elle.
La chemise violette entr’ouverte
Elle est sombre quand elle est belle.
Étendue de coté, tête sur le bras
endormie, comme couverte d’un drap.
Il songe à l’amour qu’il a pour elle
Que parmi toutes celles
qu’il avait devant lui,
c’est bien elle qu’il a choisi.
Mais dans son rêve, elle
est avec un autre dans son lit.

Monday 18 August 2008

Il dit: Je n’voulais pas que ça se passe comme ça.
Elle dit: Moi non plus, je ne voulais pas.
C’est pas de ta faute, c’est la vie.
Faute à personne, c’est ce qu’elle dit.

Le serveur apporte les deux tasses.
C’est du café ou d’la lavasse ?

Il dit: tu pense prendre le divan,
ce serait bien pour les enfants ?
Elle dit: Il faut qu’ils puissent dormir chez toi.
Tu peux l’garder, tu as le droit.
Il dit merci.

Un client entre et puis s’assoit.
Il lui sourit quand il la voie.

Il dit: Je vais sans doute quitter Paris,
je ne reviendrai que lundi.
Elle dit: Je pars en week end aussi.
Je vais chez ma mère.
Deux jours en Lozère.
C’est bon pour toi, dit-il.
Moi je vais à Belle-île.

Au bar le serveur chante,
le barman prépare une menthe.

Je vais y aller, dit-elle,
J’ai laissé les garçons chez Estelle.
On se verra chez l’avocat.
Il dit: Ok, comme tu voudra.

Elle se lève, met son manteau.
Le serveur sert la menthe à l’eau.

Elle dit: Au revoir et bon week end.

Elle a du mal à cacher sa peine.

Saturday 14 June 2008

J’ai supprimé tous ces sms sur mon portable.
Effacées les photos qui me sont insupportables.
J’ai gardé encore son numéro
pour pouvoir l’appeler, s’il le faut.

J’ai gardé son odeur
et son parfum de patchouli.
J’ai gardé toutes nos heures
passées au lit.

J’ai gardé son sourire
J’ai effacé ses cris
J’ai supprimé le pire
Il me reste l’envie.

J’ai perdu son amour
mais j’ai gardé le mien.
Et peut-être qu’un jour
Je ne serai plus son chien.

Quand le printemps revient

Monday 11 February 2008

Corinne Bailey Rae

Il est là.

Tout le temps, dans ma tête ou devant moi, dans les sms qu’il m’envoie
3 fois par jours.

Il est là quand nous passons de longues minutes les yeux dans les yeux.

Il est là quand je ne me sens plus vieux.

Mon amour est arrivé et mon soleil est là.

Lumineux, brillant,

chaud et réconfortant.

Les autres sont oubliés, effacés, différents.

Mon amour est là et je me sens vivant.

Il est là et je ne parle plus de moi.

Exaudi vocem meam

Wednesday 30 January 2008

Rachmaninov - Symphonie n°2.

Comment pourrai-t-il entendre ma plainte lui qui n’écoute que ce que son cœur lui dicte ?

Mais est-ce vraiment son cœur qui parle ainsi de douleurs, de doutes, de mensonges et de fuite ?

Je ne sais que penser et je ne sais que croire

quand je vois le matin mon visage au miroir.

Comment pourrait-il aimer ce visage

qui de la solitude porte les ravages ?

Comment pourrait-il chérir ce cœur

qui ne sait battre que dans le malheur ?

Pourquoi m’aimer moi alors que l’autre est en tout points meilleur !

Pourquoi m’aimer, ne plus m’aimer et me laisser en pleurs ?

Et pourquoi me le dire ?

Qu’ai-je fais d’aussi grave pour souffrir ce martyr ?

Friday 25 January 2008

Ce sont tes yeux baignés de larmes
qui me prennent le cœur.
En déposant les armes,
je veux sécher tes pleurs.

Je suis allé trop loin
Je le sais maintenant
évitant avec soin
de t’être dépendant.

J’ai raté ton amour.
J’ai raté notre histoire.
Il n’y a pas de toujours.
La coupe est bien amère à boire.

J’ai entrouvert mon cœur
doucement devant toi,
croyant que mon âme sœur
supporterai tout ça.

J’ai pris peur
j’ai flippé
une erreur,
par lâcheté.

J’ai raté ton amour.
J’ai raté notre histoire.
Il n’y a plus de beau jour.
Il n’y a plus que du noir.

Mon amour est parti
l’oiseau s’est envolé
Mais encore je te fuis.
Je ne peux oublier

tes yeux baignés de larmes
que je voudrai sécher
et ton cœur et ton âme
que j’ai déchirés.

J’ai raté ton amour.
J’ai raté notre histoire.
Je n’ai plus de toujours.
et je n’ai plus d’espoir.

Sunday 13 January 2008

Comme un homme

Je vais lever le menton en marchant dans la rue
Arborant un sourire narquois
Un regard sur de moi
Faire que les autres crois ce que j’ai vu.

Comme un homme

Je vais me lever chaque matin
pour aller gagner mon pain
à la sueur de mon front
pour ne pas partir vers les grands fonds.

Comme un homme

Je vais oublier les trahisons
les mensonges, les mots blessants
je vais mépriser tous les cons
que j’ai croisé au fils des ans.

Comme un homme

Je vais serrer les dents
marcher sur mes collègues
Maudire ceux qui délèguent
Me conduire en adolescent.

Comme un homme

Je rentrerai chez moi pour attendre
ton coup de fil qui ne viendra jamais
Et bien sûr je continuerai de prendre
les pilules miracles qui font que je ne pleure jamais.

Comme un homme.

Saturday 12 January 2008

Tu le sais certainement alors que tu t’amuse ce soir
Un autre est chez lui seul en proie au désespoir.
L’un rie et l’autre pleure en maudissant le jour
Où de deux mots tu lui fis croire en l’amour.

Menteur

Tu as cru dire des choses et les penser aussi
Tu n’as vraiment pu dire que des inepties.
Ces mensonges par toi qui ne ment jamais
Ne sont qu’une adaptation de la réalité.

Menteur

Dans quel étrange et beau monde vis-tu,
Quels y sont les vices et les vertus ?
As tu tellement peur de souffrir
que tu préfère ce monde où mourir ?

Menteur

De peur d’avoir mal tu te dis vulnérable
Tu te fais dorloter, quoi de plus agréable.
Mais tu nous fais souffrir à ta place
Jusqu’à ce que notre amour passe.

Menteur

Quand le film est fini,
Pour que tout soit irrémédiablement foutu,
tu va te perdre dans d’autres lits.
Pour oublier l’ami que tu as perdu.

Menteur.

Déçu

Sunday 23 December 2007

St Germain - Tourist

Quelle cruelle amitié est celle qui vous laisse sans nouvelles de celui qui dit être votre ami.

Quelle cruelle amitié est celle de celui à qui vous ne manquez jamais.

Quelle cruelle amitié est celle de celui qui n’a pas besoin de vous.

Quelle cruelle amitié est celle de celui qui vous refuse l’accès à son intimité.

Quelle cruelle amitié est celle de celui qui ne veut pas partager votre intimité.

Quelle cruelle amitié est celle de celui qui ne se confie pas.

Quelle cruelle amitié est celle de celui qui ne fait qu’allumer des feux sans les éteindre jamais.

Quelle cruelle amitié est celle de celui qui se ment à lui même.

Quelle cruelle amitié est celle de celui qui vous aime mais ne peut se l’avouer.

Saturday 3 November 2007

Puisque nous ne serons jamais que des amis
Je peux te dire ce que mon cœur ressent
sans m’embarrasser de tous ces sentiments
ni de tout ce qui est généralement admis.

Je peux te dire que tes baisers laissent à désirer
et que tu ne fais que prendre croyant donner.
Je peux te dire aussi qu’il n’est rien que j’aime plus
que nos jambes enlacées dans ton lit cossus.

Je peux te dire que je ne peux dormir
sans ton souffle dans mon cou
même si ton haleine est quelquefois pire
que celle d’une meute de loups.

Je peux te dire que ton regard me transporte ailleurs
comme dans un paysage automnal,
que sa chaude couleur d’espoir et de jour meilleurs
me fait passer la peur d’une vie banale.

Je peux te dire que te voir marcher en étant derrière toi
m’attendris curieusement et me serre le ventre parfois
quand je sais que celui qui sera à coté ne sera pas moi.

Puisque nous ne serons jamais que des amis
Je peux te dire que je t’aime à l’envie
Sans craindre que tu me trompe ou que tu me quitte
parce que tu ne me mens pas tu reviendra vite,
parce que tu es mon ami et mon frère
et que tu sera seul sans moi sur cette terre.

Monday 22 October 2007

Au pied de la Grave, Garonne coule
Lente et majestueuse, claire et profonde.
Sous le ciel bleu les mouettes saoules
Volent en cercle faisant des rondes.

Le pont Saint Pierre hérissé de tridents
Et le pont neuf avec ses sept arches
Répondent tristement au pont des Catalans
La plainte des voitures et des piétons qui marchent.

Sous les platanes du quai Lombard
courent les touristes haletant
tous à la recherche d’un bar
Pour calmer la soif du printemps.

Sur les quais de Garonne
Passent les passants.
Le soleil se donne
Et passe le temps.

Une guitare chante
Et une voix s’élève.
C’est la joie qui la porte
Et le vent qui se lève.

L’hôtel dieu s’endort
Les pieds au frais dans l’eau courante,
En face les murs se dorent.
Sur les quais passent les fantômes qui hantent.

Sur les quais de Garonne
Passent les passants.
Le soleil se donne
Et passe le temps.

à C. V.

Thursday 18 October 2007

J’aimerai voir ton visage chaque matin
et tes yeux au réveil verrai le mien.
J’aimerai sentir ton corps lourd de sommeil
venir se coller dans la nuit au mien en éveil.
J’aimerai que tu me touche la main
juste pour te faire du bien.
J’aimerai te chanter Corcovado
en pensant chaque mots.
J’aimerai,
je t’aimerai.


blogCloud