The Diary - Alicia Keys
“Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
PARCE QUE JE T’AIME PAUVRE ABRUTI !
Parce qu’avant chacune de nos rencontres j’ai les genoux qui s’entrechoquent, les mains moîtes et le coeur qui s’affole.
Parce qu’après, lorsque je rentre chez moi, j’ai une irrésistible envie de chialer moi qui ne pleure jamais.
Parce que chaque fois que je vois de la peur dans tes yeux je n’ai qu’une envie c’est de te rassurer.
Parce que chaque fois que j’y vois de la joie, j’ai envie de rire aux éclats.
Parce que chaque fois que j’y vois de la tristesse, j’ai envie de me foutre dans la Garonne.
Parce que je ne peux rien faire d’autre que t’écrire des mails à la con ou me comporter comme un abruti en face de toi.
Parce que tu as ta vie et moi la mienne.
Parce que tu n’as pas besoin de moi alors que ton absence m’arrache les tripes.
Parce que tu n’attends rien de moi “que de très normal : un rapport sain d’amitié.”
Parce que je te pardonne tout le mal que tu m’a fait, me fait ou me fera.
Parce qu’un “avenir radieux” ne m’interesse pas si tu ne t’y inscrit pas.
Parce que je te verrai mieux au TNT qu’à la cave-po.
Parce que je n’offre pas des pièces à n’importe qui.
Parce que je suis pittoyable et meurtri.
Parce que j’ose t’écrire tout ça sans rougir.
Parce que je connais ta fragilité et que j’enrage que ton entourage ne te donne pas assez d’amour et de soutiens.
Parce que tu es la personne la plus importante de mon existance et que tu bouleverse ma vie.
Parce que c’est trop con.
Parce que j’emmerde les cons.
Parce que
C’est impossible.
Quant à ma rancoeur… elle n’est dirigée que vers moi.”
Voila, après un mail pareil, normalement il devrai répondre.
Hé bé nan, il n’en n’a rien à foutre.
Et moi ? Je fais quoi ?