Archive pour February 2005

Fatigué de naissance.

Monday 28 February 2005

Compile perso.

A nouveau seul pour la semaine. Mon histoire avec Ma commence à prendre une forme sérieuse. Peut-on vivre un “amour de vacances” à 37 ans ? Ce qui est sûr, c’est que j’apprends une multitude de choses sur moi grâce à lui. Je serai sans doute apte à créer une relation correcte avec quelqu’un. Quelque fois je me dis que cela va m’être utile avec Olivier.
Pour le reste, ce froid me paralyse, je n’ai pas envie de sortir. Heureusement les vacances sont finies et les activités reprennent. Ce samedi, je me suis senti bien loin de mes collègues lors de la répétition. J’en ai un peu marre de travailler avec des amateurs, ça ne me permet pas d’avancer, je n’apprends rien et je m’ennuie.
Pour couronner le tout, j’ai appris que David (avec lequel je fais de la musique) est membre de Mensa ainsi que Nick, le guitariste qui joue avec nous depuis deux mercredi. Ils sont peut-être super-intelligent, mais sont des modèles coté handicap social. Ils sont pitoyables et je ne sais plus comment m’en défaire.
C’est là que je comprends le pourquoi de mon “retrait” mental. C’est bien plus confortable d’occulter toute cette merde et de vivre dans mon monde, bien à l’abri et au chaud.

Un cadeau du ciel.

Tuesday 22 February 2005

Erik Satie - Oeuvres pour piano

Il m’a souri et nous avons passé six heures dans une cabine. Six heures, record battu. Ma est Thaï, petit brun souriant, doux, intelligent. Il a trente et un ans. Comme il ne parle pas un mot de français, nous nous débrouillons en anglais. Et comme il est terriblement timide, je parles beaucoup. Je lui dis notre culture, en réponse il me dit la sienne. Il dit “tank you” sans arrêt et semble aux anges quand il est dans mes bras. Il se serre contre moi, me respire, m’embrasse et me regarde droit dans les yeux longuement. J’ai l’impression d’être un diamant entre ses petites mains, il est un cadeau du ciel dans les miennes. Il est à Toulouse pour trois semaines en voyage d’étude. Il est ingénieur en électricité et vit à Bangkok. Hier soir, il est venu diner ici. Il est reparti ce matin à sept heure et demi. Il a dormi dans mes bras, j’ai réussi à m’endormir en caressant sa peau soyeuse et ses cheveux noirs, épais et drus. Il doit revenir jeudi soir et nous préparer un repas Thaï. Il me manque. J’avais demandé quelqu’un qui m’aime. Voila.

A new day as come.

Monday 21 February 2005

Tableaux d’un exposition - Moussorgski

Voici le nouveau look de Si Longtemps. Je n’ai pas pût résister, je suis passé sous WordPress, c’est tellement plus pratique et en plus vous pouvez enfin laisser des commentaires. J’en ai profité pour rajouter une page d’intro qui j’espère vous plait. Enfin, voila à quoi je m’amuse. Pour le reste, on vera demain.

La crise.

Tuesday 15 February 2005

Debussy - La mer - Ch. Munch.

Lundi célibat, lundi sauna. C’est devenu une habitude. Mauvaise habitude. Mais j’arrive à prendre de la distance, je n’y cherche plus mon prince charmant.
Je suis à nouveau en crise. Un cauchemar m’a réveillé à 7 heure hier matin, un autre cette nuit vers 4 heure. Je me libère de mes fils. Pinochio devient un vrai petit garçon. Je m’autonomise et prends des risques. Je travaille. C’est la fin de mon enfance que je quitte avec regrets et douleur, mais aussi avec l’espoir de pouvoir être enfin vraiment heureux quelques petites minutes dans une journée. J’ai l’espoir d’être aimé pour ce que je suis, pour ce que je donnerai à celui qui m’aimera. Il m’aimera, c’est sûr. Je prends des gerbes d’embruns dans les oreilles, je vois le ballet incéssant des mouettes et des goèlands. Je me vois dans les calanques à Marseille, sur un rocher à St Malo, marchant sur les planches à Deauville, assis sur le sable à Sète. Je n’ai pas encore rencontré celui qui viendra essuyer la larme qui coule sur ma joue du revers de sa main, en me souriant.

Lettre à Laurent

Thursday 10 February 2005

Compile Cooljazz.

Certain jours, au moins une fois par trimestre, j’ai une pensée pour Laurent. Nous étions camarades de classe en seconde et je l’aimais. Il était brun, les yeux bleus, pas grand, musclé comme j’avais pu m’en apercevoir subrepticement dans les vestiaires en sport, un sourire à mourir. Il arrivait le matin sur son vieux 103 bleu marine, un clope roulé au bec, le casque sur la tête et, quand il faisait froid, son écharpe bleu ciel nouée en “nœud d’hirondelle” autour du cou.
Il avait toujours à 8h l’air de s’être levé dix minutes avant, de petits yeux, si bleus.
Le lundi matin, nous commencions par deux heures d’automatisme (seconde technique oblige). Il était assis derrière moi, mais nous n’avions pas l’occasion de parler; juste quelques minutes avant le cours. Bien sûr je ne disais pas grand chose. Je ne le retrouvais proche de moi que l’après-midi du vendredi en dessin technique. Il était dans ma diagonale et je ne voyais que son dos quand je sortais la tête de mon dessin. Régulièrement, comme mes autres voisins il venait vérifier un truc sur ma planche (18 de moyenne en dessin, s’il vous plaît !). Je lui donnais volontiers des conseils.
Quand il n’était pas en cours, il traînait avec Nicolas, un petit mec boutonneux et désagréable. En sport, ils disparaissaient tous les deux. Je les ai supposés amants. J’ai toujours haï ce Nicolas, qui me le rendait bien.
J’ai redoublé ma seconde, lui est passé en première. Nous nous croisions à l’interclasse du cours d’anglais; il sortait, je rentrai, il me serait la main et me souriait en me disant “salut”.
Nous nous sommes perdus de vue, si jamais nous nous étions trouvés.
Deux ou trois fois je l’ai croisé en ville. Il était avec une bande de potes et les laissait pour venir me saluer rapidement avec un grand sourire.
Nous avons rejoint, ma mère et moi, mon père à Djibouti pendant les vacances de Pâques cette année là. J’ai laissé Bourges, mon adolescence et Laurent derrière moi.
Depuis que j’ai accès à un annuaire électronique je cherche sa trace, son numéro et jamais je ne le trouve, nulle part. J’ai cherché ici et je ne l’ai pas trouvé non plus.
C’était en 1984 à Bourges sur la Terre. Il s’appelle Laurent Buraschi et je l’aime toujours où qu’il soit.

Cado Bonux.

Thursday 10 February 2005

Nordiska önskeklassiker - Grieg,Sibelius…

Alors parce que vous avez été gentil (surtout toi Philou)
Mark Alvisi

Y’a t’il aussi une ressemblance ;-) ?

Deuxième cado : Un homme plus accessible presque nu.

Troisième cado : Des jolies Photos.

J’enrage (2).

Monday 7 February 2005

Madonna - Music.

Je suis à nouveau seul, seul avec mes décisions à prendre et une colère qui monte de jour en jour. Cette colère vient de loin, du plus profond de moi, d’une partie de moi que je ne connais pas, que je n’appréhende même pas. Je suis en colère contre le monde entier et contre moi. Contre la souffrance que je dois supporter de ma mère, de mon frère, de mon mari. Contre la confiance des autres que je n’ai pas. Contre la confiance que je met en eux et qu’ils trahissent. J’ai envie de tout arrêter, de les laisser en plan et d’aller voir ailleurs si j’y suis. On m’y respectera peut-être dans cet ailleurs. On arrêtera de me prendre pour un con dans cet ailleurs. On arrêtera de me faire du mal dans cet ailleurs. On m’aimera pour ce que je suis et non pour ce que je “pourrai être si…” dans cet ailleurs.
Pour l’instant je vais aller satisfaire mes besoins au sauna. Trois semaine sans caresses à rattraper.


Bis repetita. Je n’en reviens pas, il m’est arrivé la même chose qu’en janvier. Cet après-midi J’ai croisé au sauna deux de mes anciens amants. Christian est barman, il travaillait au Physic-club, vieux sauna toulousain où j’avais mes habitudes. je suis rapidement tombé amoureux de lui. Il n’a pas inventé l’eau chaude, mais il est adorable et très mignon. J’ai souffert pendant six mois à cause de lui. Le pauvre chou m’a raconté ses problèmes de santé. Graves. Ca m’a foutu un coup. J’ai toujours une grande tendresse à son égard. Il le sait.
Ensuite j’ai retrouvé Robert. Ah Robert : tout un poème, tout une époque. Je le croisais souvent au sauna et un jour, forcément, nous finîmes dans une cabine. Nous nous plûmes. Je passai quelque temps avec lui, dans son lit. C’était un mec compliqué à la sexualité non moins compliquée. Nous n’avons jamais eu d’orgasme lors de nos rapports. En revanche, je me suis exercé à la psychanalyse avec lui et je l’ai fait progresser. Après notre rupture il a viré son meilleur ami-parasyte, trouvé un boulot (qu’il a toujours). Maintenant il a un mari, mais il vient au sauna quand même. Infidèle. Ce qui est drôle c’est qu’a l’époque, j’avais un autre amant qui portait le même (improbable) prénom. J’avais une paire de Robert. Et les deux de mon âge. J’aurai voulu le faire exprès je n’y serai pas arrivé.
J’ai connu Christian et les deux Robert il y a dix ans. Je ne les avais pas vu depuis.
Je me sens bousculé, secoué, bouleversé. Que va-t-il me tomber dessus encore ?

D’écrire

Thursday 3 February 2005

Du papier en bois,
Des feuilles en verre,
Des lignes rouges sans
Interlignes

Des mots tût déposés
Sur des images irrisées.
Des mots dits oubliés
Qui noircissent le passé.
Des mots truqués
Qui voient le jour
Dans un tout p’tit cris d’amour.
Des mots lavés
Et essorés
Que l’on attrape à la volée.
Pas d’mots du tout
quand sur ma joue
tu as déposé un baiser.
Des mots qui font rêver d’éternité
Des mots légers sur le papier.

Du papier en bois,
Des feuilles en verre
Et toute ma vie
A travers

J’enrage.

Thursday 3 February 2005

Line - Divers.

Voila, ce qui devait arriver arrive. Je suis en rage contre tout le monde. Ma naiveté a finalement disparue et loin de laisser place à la peur elle fait place à ma rage. Je deviens enfin lucide, le vieux papier peint de mes murs tombe en lambeaux et des murs entiers s’écroulent. Je me construis un loft. Finis les cloisons, place à la liberté et aux grands espaces. Le monde m’appartient et il deviendra ce que je veux qu’il devienne

Appelez moi NEO.

Du code plein les yeux.

Tuesday 1 February 2005

Maroon 5 - Songs about Jane.

Ca fait des jours que j’ai la tête dans le guidon. Je suis officiellement au chômage mais je n’ai jamais travaillé autant. D’abord le site de Phil sur lequel il reste encore un peu de boulot, ensuite le spectacle du mois d’avril qui commence à tourner en eau de boudin. En fait on est à deux mois et le metteur en scène ne donne pas de directives pour les répétitions. En plus il n’en a prévue que quelques unes la semaine du spectacle. Ca va être une tuerie au sens propre du terme. En parlant de répétitions je suis pris tout les soirs sauf le jeudi, de 9h à minuit. Le jours c’est ménage, vaisselle, bouffe. Heureusement que j’ai pas de mômes…

Mais qu’est-ce que je faisais avant ? Je dormais ? C’est à croire. Enfin, j’aime bien cette effervescence, sauf que j’ai pas le temps de me plonger dans ma musique. Pour écrire j’ai besoin de ne me consacrer qu’à ça, peut-être le pourrai-je pendant les vacances de février. Voila pour aujourd’hui.


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