“Tableaux d’une exposition” - Mousorgsky
Jeudi soir, le téléphone sonne. Michel (un choriste) me demande si je peux remplacer son chef de choeur au pied levé pour le samedi après-midi. Je demande un délais de réflexion jusqu’au lendemain. Vendredi midi, j’ai dit oui.
J’ai fais le mort tout le samedi après avoir dormi trois heures dans la nuit et eu la nausée toute la matinée. Franck m’a dit : “C’est comme ça à chaque fois que tu a peur”. Je le reconnais, ma peur me paralyse et me rend malade. Mais était-ce bien de samedi que j’avais peur ?
Hier soir, première répétition (enfin) du choeur complet pour le spectacle d’avril avec le chef. Je devais y retrouver Michel qui n’est pas venu. Ouf. Patrice, le nouveau choriste, pédé, est arrivé comme une fleur. Nous avans tout de suite sympathisé; je pense que nous allons pas mal bosser ensemble. Il m’a ramené et nous avons bien discuté. A suivre.
Je garde le meilleur pour la fin. Olivier était là. Nous nous bisâmes, nous salamaléquâmes. Il partis faire des photocopies de l’oeuvre. La répétition commenca.
Au bout d’un quart d’heure, il se lève et va voir le chef, pose la partition sur le piano et dit:
” Le 8 avril je peux pas, je joue à Lyon”. Dix minutes après il était partis. Il ne m’a pas sallué. Il avait l’air triste.
Je viens d’avoir “notre présidente” au téléphone qui m’a félicité pour mon travail de direction. Elle pense elle aussi que l’excuse d’Olivier est bidon.
Comme quoi je ne me fais pas de film, l’histoire n’est pas finie.