Archive pour March 2005

Thursday 31 March 2005

Faut-il écrire des chansons d’amour,
Des phrases tristes et des toujours
Qui n’en sont pas ?

Laisser couler des larmes factices
Sur des ruptures trop lisses,
Des sentiments effacés,
Des rages oubliées ?

Faut-il que je chantes ma douleur
Devant des gens qui tout-à-l’heure
Riront entre eux de mes malheurs ?

Faut-il ou pas ?

Faut-il ou pas que je m’regarde
Dans une glace déformante
Pour voir tout ce que je garde,
Tous ces démons qui me hantent ?

Faut-il que j’aime à m’en faire mal
Ce garçon brun à la peau pâle
Qui vit en moi le jour, la nuit
Et qui efface tout sauf lui.

Faut-il pleurer pour être là ?
Faut-il pleurer pour tout ça ?


Sommeil éternel.

Thursday 31 March 2005

Björk - Homogenic

Couché hier soir à trois heure, la gamberge me prends. L’idée du suicide me traverse. Je n’ai plus de garde-fou. Je me fous que ma mort fasse du mal à quelqu’un, que mes proches pleurent à mon enterrement en se demandant “Pourquoi ?”. Je m’en fous vraiment.
Patrice, le Nouvel Ami, me secoue. Il m’a montré mon égocentrisme. C’est vrai, je ne pense qu’a moi, je ne vois les choses que raportées à mon aune, je suis égoïste. Et alors ? Si quelqu’un (lui ?) s’interessait vraiment à ce que je suis, j’accepterai peut-être de m’ouvrir aux autres ?
Plutôt crever.
Sans douleur.
Lâchement.

Vomi

Thursday 31 March 2005

Björk - Vespertine

Mon pauvre petit corps se dégrade. Je pars en diarhée, j’ai la nausée sans arrêt. J’ai mal au ventre. Tout le temps.
Je sommatise mes douleurs psychiques. J’expulse ma merde mentale. Je vomi mes méninges. Je suis si faible, j’ai peur de ne pas pouvoir en supporter plus. Mon psy a pris sa semaine. Pas mes emmerdes. Elles s’accumulent et m’étouffent. La réalité m’a rejoint et m’éclate en pleine gueule; je rêgle la succession de ma grand-mère morte cet été. La minuscule famille se déchire sur la maison en indivision. J’arbitre les combats, je ravale ma bile et je gerbe chez moi.
Proprement.
Poliement.
En silence.
J’attends, en vain, des nouvelles de cet enculé d’Olivier.
Je ravale mes larmes.
Je ne supporte pas la réalité.
Elle n’est pas faites pour moi.
Je ne suis pas faites pour elle.
Je ne suis pas armé contre elle.
Je me protège.
Je suis fou.

L’un chasse l’autre.

Tuesday 22 March 2005

“Tableaux d’une exposition” - Mousorgsky

Jeudi soir, le téléphone sonne. Michel (un choriste) me demande si je peux remplacer son chef de choeur au pied levé pour le samedi après-midi. Je demande un délais de réflexion jusqu’au lendemain. Vendredi midi, j’ai dit oui.
J’ai fais le mort tout le samedi après avoir dormi trois heures dans la nuit et eu la nausée toute la matinée. Franck m’a dit : “C’est comme ça à chaque fois que tu a peur”. Je le reconnais, ma peur me paralyse et me rend malade. Mais était-ce bien de samedi que j’avais peur ?
Hier soir, première répétition (enfin) du choeur complet pour le spectacle d’avril avec le chef. Je devais y retrouver Michel qui n’est pas venu. Ouf. Patrice, le nouveau choriste, pédé, est arrivé comme une fleur. Nous avans tout de suite sympathisé; je pense que nous allons pas mal bosser ensemble. Il m’a ramené et nous avons bien discuté. A suivre.
Je garde le meilleur pour la fin. Olivier était là. Nous nous bisâmes, nous salamaléquâmes. Il partis faire des photocopies de l’oeuvre. La répétition commenca.
Au bout d’un quart d’heure, il se lève et va voir le chef, pose la partition sur le piano et dit:
” Le 8 avril je peux pas, je joue à Lyon”. Dix minutes après il était partis. Il ne m’a pas sallué. Il avait l’air triste.
Je viens d’avoir “notre présidente” au téléphone qui m’a félicité pour mon travail de direction. Elle pense elle aussi que l’excuse d’Olivier est bidon.
Comme quoi je ne me fais pas de film, l’histoire n’est pas finie.

Une semaine de fou.

Monday 14 March 2005

Travis - The invisible band.

Ca y est, cette putain de semaine est finie. Nous avons remporté un vif succès ce samedi, l’opérette ça plait toujours. Pour une fois nous avons joué dans un (presque) théatre avec un plateau de 11m d’ouverture. Ca change. Ma est venue, il est repartie hier chez lui, en Thaïlande. Nous ne nous sommes pas vus de la semaine, j’avais trop de boulot. Je ne trouvais que ses messages vides sur le répondeur. Il est partie avant le pot traditionel offert par la mairie après le spectacle. J’ai du m’isoler quelques minutes pour reprendre mes esprits, me recoller un sourire convainquant sur le visage et laisser à penser que le rouge de mes yeux était du au démaquillant. Je suis un putain de bon comédien quand même !
Je pense que nous pourrons correspondre par mail, son anglais écrit est plus facile à comprendre. Il doit peut-être revenir cet été, je n’ai aucune idée de comment ça pourrai se passer.
J’ai réalisé que je tiens une place importante dans ma petite troupe. J’ai réalisé des chapeaux pour ces dames, des panneaux lumineux, j’habille mes partenaires masculins (sic), je les maquille, je leur sers la soupe sur le plateaux. Et tout cela par bonté d’âme. Il faudrait vraiment que je réflechisse au bénéfice que j’en retire, il serai temps de passer à la caisse.


Le vide.

Sunday 6 March 2005

Björk - Medulla

Certain jours comme aujourd’hui, je me sens vide. Aucune émotion ne me traverse, aucun frisson, aucune vie. Hanz est repartie; une énième répétition cet aprés-midi. Nathalie m’a énervé. Elle est totalement incompétente comme metteur en scène et je ne supporte pas d’être dirigé par quelqu’un d’incompétent. En fait, plus je la connais plus je la trouve idiote. J’en veux pour preuve qu’elle répette mots pour mots les conseils ou reflexion que je lui fait sur le sens de la vie ou d’autre considérations philosophique. Je déteste être cité en ma présence sans que la citeur ne donne sa source. (Phil tu dois connaitre ça…). Pour tout dire, je me suis fourvoyé avec cette fille qui ne m’aidera sans doute pas plus à trouver du boulot. Je me hais de n’avoir pas sût voir ça avant. Je me hais d’avoir perdu mon temps. Je me hais d’avoir été si stupide. Je me hais.

Devenir grand…

Thursday 3 March 2005

Gaydar Radio

Je retrouve mon psy après deux semaines de vacances. C’est toujours quand il n’est pas là qu’il m’arrive des choses importantes. Bien sur, j’ai parlé de Ma et du nouvel éclairage que j’ai sur ma vie sentimentale. Finalement, je m’aperçois que ma sexualité, telle que je la vie, n’a pas grand intérêt. Je vois surtout que ma recherche compulsive de sexe ne mène à rien sinon à trouver le contraire de ce que je cherche, à savoir une reconnaissance de moi par l’autre. Moi en tant qu’être entier et non comme une bite ou simplement un corps. Ma en cela, m’aide beaucoup, il me considère comme une personne et se délecte de tout ce que je suis. Est-ce cela aimer quelqu’un ? Non, je crois que j’entrevoie seulement ce que c’est que d’aimer quelqu’un et je me réjouie de voir enfin le bout du tunnel. Il ne me reste plus qu’a trouver le bon. Ou plutôt il ne reste plus au bon qu’à me trouver. Je suis là. Je t’attends.


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