Archive pour July 2005

Solutions ?

Friday 29 July 2005

Travis - The invisible band

J’ai effectivement renoué avec ma mère. Nos échange de “Je t’aime” étaient enfin investis et ça m’a fait du bien. Je me suis penché sur mes malaises et j’ai enfin compris grace à ce site ce que je vis depuis si longtemps c’est à dire ça.
Voila, je sais maintenant que je suis anxieux depuis très longtemps. Le point de départs de tous ça se situe, je pense, en 88 lors de mon service militaire. J’ai fais une crise de nerfs violente et j’ai été mis sous antidépresseur. Là ont commencé mes “malaises” que je peux qualifier aujourd’hui de crises d’angoisse. Les manifestations de cette angoisse ont juste changé d’apparence parce que je me suis habitué à ces malaises. Avant, je me retrouvais bloqué pendant 5 à 10 secondes, avec une impression de mort imminente et une paralysie du coté gauche accompagné de fourmillements et de contractions musculaires généralisés, toujours du coté gauche. Ces malaises ont cessé il y a peu, je m’en rends compte à posteriori, pour être remplacé par cet état anxieux généralisé. Je ne sais pas encore à quoi est dû ce changement, mais je commence à comprendre tous les mécanismes mis en jeu et donc j’ai espoir de pouvoir sortir de cet état si invalidant. J’en apprends tous les jours et je fais part de mes recherches à Hanz.

Thursday 28 July 2005

Et pleurer.
Si je le peux.
Et vivre.
Si je le peux.
Et ne pas mourir.
Si je le peux.
Et m’aimer.
Si tu le peux.
Tu le peux.

Mauvaise donne.

Thursday 28 July 2005

Mussorgsky - Tableaux d’une exposition.

Je suis encore là. Avec Hanz. J’ai passé, je passe, les pires moments de ma vie. J’ai voulu quitter Hanz parce que je l’aime et que je ne veux pas me donner à lui. C’est ce que j’ai compris. Me donner à lui, lui appartenir pour ne pas risquer de le perdre un jours, me perdre un jour. Le problème est récurrent. Je ne veux pas que quelqu’un puisse me quitter un jour, voila pourquoi je ne noue aucune vrai relation. Pourquoi en ai-je si peur ? Peut-être qu’étant petit j’ai vécu une importante séparation, un amour dont j’ai été sevré trop tôt. Ou pas.
Quoiqu’il en soit, je suis aujourd’hui dans un état lamentable, je suis engoissé constament et je fais des crises sporadiques mais intenses qui me laissent pantelant. Hier soir j’ai failli appeler le SAMU. Un demi comprimé est venu à bout de la crise en 20mn. Je me suis levé à midi comme une fleur. Quelque minutes de répis et la boule dans ma gorge est revenue. Le comprimé d’Atarax n’a pas fait long feu. A 16h j’irais voir mon médecin puisque mon psy est en vacance. En fait je suis incapable de gérer cette séparation. Récapitulons, j’ai rompue avec ma mère en lui disant que son état me faisait souffrir. J’ai voulu rompre avec mon mari pour de multiples raisons. Mon psy part en vacance. Je suis seul. Je vais renouer avec ma mère, c’est ce qui me reste à faire.

Well done

Monday 18 July 2005

La Valse - Ravel

C’est fait. Nous sommes officiellement séparés, il ne reste plus qu’à nous séparer matériellement. Curieusement il a bien pris la chose, il se comporte même comme si de rien n’était. Moi, je suis malade comme je ne l’ai jamais été. Pourtant ce soir ça se calme. Hier Nathalie, sa mère, Stef et moi sommes allez dans l’Aude en balade, ça m’a fait beaucoup de bien de changer d’air, je me suis même sentie bien. Nous avons diner dans la cité à Carcassone. J’ai bu du cidre et manger comme dessert un ‘pic du midi’. Chantilly et crème de marron. Chiasse et nausée pour finir la journée en beauté. Mes amis ont du mérite.
Aujourd’hui, j’ai juste des vertiges.
Demain ça devrai aller.

La fin

Saturday 16 July 2005

Aujourd’hui 16 juillet 2005, à deux mois de mes trente huit ans, je vais annoncer à Hanz que je le quitte.
J’ai fais hier une énorme crise d’angoisse qui m’a poussée chez mon généraliste. J’en suis sorti avec une ordonnance d’anxiolytiques. Je n’aurai jamais imaginé que ça pourrai être aussi difficile de le quitter.
Il rentre du boulot à 12h30, je vais lui dire à son retour. Je suce un comprimé d’Atarax, c’est absolument dégueulasse mais ça va me calmer. Je ne peux pas en supporter davantage, ma souffrance est immense et je n’arrive plus à la contenir. J’ai mal, mal, mal, mal.
A en crever.


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