Archive pour May 2006

Si longtemps…

Friday 26 May 2006

Telepopmusik - Angel milk

…que j’attendais ça.

Olivier a été parfait, aimable et compatissant. Adorable comme dans mes souvenirs.

C’est fini.

Je n’aurai plus mal.

Badaboum

Thursday 25 May 2006

Prokofiev - Roméo et Juliette

De mon psy : appele le !

Il est 20H04 ce soir, j’appele.
- “Ah non il n’est pas la ce soir, me répond une voix féminine.
- Quand pourrai-je le joindre ?
- Je pourrai vous donnez son portable si…
- Vous êtes de sa famille ?
- Euh, je suis son amie, on vient d’avoir un bébé…
- Eh bien… je suis à la recherche d’un Olivier B. qui aurai travaillé en 2001 à Toulouse.
- Oui, mais il est jeune ?
- Il doit avoir 25 ans maintenant.
- Alors c’est ça… c’est le 06….
- Je ne risque pas de le déranger là ?
- Oh non, il fait un jeu de rôle, il répondra tout de suite….
- Très bien, merci beaucoup et bonne soirée.
- Au revoir.”

Mon coeur approche les 200 battements par minute.
Il est papa.


Patience et longueur de temps…

Wednesday 24 May 2006

Tchaikovsky - Symphonie n°6 “Pathétique”

Cette nuit dans mon grand lit vers une heure lorsque je n’arrivais pas à dormir et que je sentais mon coeur taper dans ma poitrine, j’ai pensé.
Peut-être est-ce du à la “pseudo dépression” induite par le manque d’hormones thyroidiennes.
J’ai réfléchi au sujet d’Olivier. Je me suis demandé pourquoi je ne l’appele pas.
La réponse que j’ai trouvé cette fois-ci me laisse dans un état étrange.
Olivier est mon dernier espoir.
Je viens de clore ma carrière de chanteur. Celle de compositeur n’a jamais vraiment décollée. Les autres secteurs de ma vie ne sont pas en meilleur état. Ma relation avec Hanz est sur la fin, quoique j’en dise. Je ne peux espérer de soutiens sérieux de ma famille ou de celle de Hanz. La seule lueur d’espoir c’est Olivier.
Je vois mon psy en fin d’après-midi, on verra ce qu’il en dit.

Boum !

Tuesday 23 May 2006

Ravel - Bernstein

Les résultats d’analyse ont été rapide à lire. NFS, normal. Cholestérol, Normal. Triglycérides, normal. Enzymes, normal. TSH, Oh ? Hypotyroïdie ?
Voila.
Entre deux portes/patients, mon généraliste m’a prescrit un examen pour dépister un éventuel cancer.
Merci docteur. Je crois que je ne reviendrai plus chez vous, j’avais besoin d’un peu plus que d’un bout de papier.
Rendez-vous le 30 pour une échographie histoire de voir si quelques nucléotides ukrainiens m’ont laissé des souvenirs hautement perrissables.
J’ai peur ? Non, pas vraiment. Je suis un peu trop fatigué pour ça.
On va dire comme ça.
Dire que j’hésitai à faire un test HIV…
Olivier est encore plus dans l’actualité. Je l’appele ce soir ?
Mon mari est en voyage pour la semaine. Je suis un desperate-house-husband.
A ce soir.

NRV

Monday 22 May 2006

Silence du matin

J’attends 9h. J’ai rendez-vous pour une prise de sang à 9h.
Vendredi soir j’ai vu mon généraliste. Marre d’être fatigué toute la journée. Quid doctor ?
Sans doute pas grand chose, mais au moins je serai rassuré.
Il m’a même proposé une sérologie HIV.
AH AH AH !
Comme si je pouvais supporter ça en plus !

Pour arranger le tout, Hanz est de nouveau au chomage. Je l’ai sur le dos toute la journée, pas un moment de repis.
J’ai trouvé dans l’annuaire un Olivier B. habitant près de Bordeaux. Je compte l’appeler quand je le pourrai, quand Hanz me laissera un peu de temps. Je ne veux pas qu’il puisse se douter de quelque chose. Je serai probablement dévasté après ce coup de fil.
Tout est décousu, haletant, étoufant.
Je travaille.
Je sers les dents.
J’ai faim.
Je dois être à jeun.

Où l’on reparle d’Olivier et de grandes lessives.

Friday 12 May 2006

Tears for fears - Everybody loves a happy ending

Ce week end, répétition. Ultime. J’y annoncerai mon départ officiellement. Je laisse tomber ce groupe de fantôches qui n’apporte que des ennuis et des regrets. Nathalie a finie de m’utiliser. Je suis emplie d’amertume et de rage à son égard, mais je ne montrerai pas cette facette ce samedi. J’ai au moins du savoir-vivre, moi.
Finies aussi les relations qui n’en sont pas, les gens qui prennent mais ne donnent jamais, les faux amis et dans le tas, les faux amours.
Cette vie me pèse.
J’ai décidé d’aller passer un week-end seul soit à Paris soit à Biarritz, soit ailleurs, dans une ville que je ne connais pas et où je pourrai passer un séjour agréable. A Paris, j’ai envie d’aller voir Orsay et le Grand palais, et pourquoi pas retourner au Louvre que je n’ai pas vu depuis plus de vingt ans.
Pourquoi pas.
Je ne suis jamais parti seul comme ça, à l’aventure, sans buts précis et surtout sans aucune assistance ni contrainte, libre de faire ce que je veux quand je le veux.
Jamais, à presque 39 ans, ça fait drôle de le dire.
Je n’ai jamais été libre.
J’ai envie d’être amoureux aussi.
J’ai envie de revoir Olivier B.
Je suis prèt à lui parler, à lui dire que ce jour funeste ou j’ais menti sur mes sentiments et mon état est resté gravé dans ma mémoire, que cinq ans après, je me rapelle de son sourire, de sa voix, de sa veste de cuir noir, de sa voiture rouge pourrite qui m’attendai le matin en bas de chez moi.
J’ai oublié la couleur de ses yeux, mais pas son petit bidon qu’il montra un matin à la pause.
Je n’ai pas oublié ses lunettes de soleil sur le nez et ses airs de kakou au volant sur le quai de Tounis.
Je n’ai pas oublié ce regard complice au travail.
Je n’ai pas oublié qu’il était ému, rouge et essouflé lorsque j’ouvrais la porte de chez moi pour l’accueillir.
Je n’ai pas oublié que je l’aime.
Du plus profond.
Et que même si…
J’y crois encore.


blogCloud