Quand c’est fini, ça recommence
Sunday 25 February 2007Bjork - Vespertine
Mon graveur de DVD m’a lâché lâchement. Ni une ni deux, je suis aller en racheter un neuf. J’ai pas beaucoup d’argent, mais je sais remplacer un lecteur de DVD et même monter une machine entière d’ailleurs.
Enfin, je m’égare.
Dans la nuit, j’avais du dormir 6 heures d’un mauvais sommeil entrecoupé de rêves fatiguants. Je ne me sentais pas dans mon assiette. Légèrement tendu, le souffle cours, pour tout dire, angoissé. J’ai du mal à me l’avouer tellement ce mot me fait peur. Je ne tiens pas recommencer l’expérience d’il y a deux ans.
Jamais !
Pourtant, je sens cette douleur qui revient s’installer au coeur de ma poitrine comme un nénuphar maudit. Dans le bus de retour, j’ai fais une petite crise. Contrôlée. Je sais comment ça arrive et comment ça s’en va. Je gère.
Je viens de lire un truc sur l’angoisse qui dit que c’est une forme “dégradée” de la libido. La pulsion libidinale ne pouvant s’exprimer puisque refoulée, elle se transforme en angoisse.
Pourquoi est-ce que j’arrive à ces états paroxystiques alors que je repense à quitter mon mari ? Parce que je nie l’attachement, j’ai du mal à écrire l’amour, que j’ai pour lui. Je ne veux pas l’aimer. Je ne veux pas de cette relation qui n’est pas bonne pour moi mais dans laquelle je me suis englué. Dois-je arriver à m’avouer que j’aime Hantz ? Sûrement. Le problème c’est que cet amour n’est pas bon pour moi. Cette relation ne m’apporte rien que la satisfaction de ce sentiment, ce qui n’est pas assez.
Pourquoi ne puis-je me déclarer à l’homme aux yeux verts ? Parce que, pour le coup, j’ai la trouille qu’il me rejette.
Non, j’ai la trouille qu’il ne me rejette pas. Il me sert de soupape pour évacuer cette libido dont je ne sais que faire. Il est un support à fantasmes. Un objet, un homme-objet. Le faire devenir sujet détruirai ce que j’ai construis avec Hantz depuis sept ans. J’éprouve pour lui les affects que je m’interdis d’éprouver pour Hantz. Comme je le faisais avec les deux Olivier.
Pourquoi ne puis-je pas dépasser ce problème avec Hantz ? Parce qu’il est lui-même engoncé dans ses névroses et que je ne peux pas l’aider à en sortir; il me prendrai toute l’énergie dont je dispose. Surtout, il ne tient pas vraiment à en sortir, il a trouver un équilibre qui le satisfait à première vue. Mais je ne peux le savoir qu’après l’avoir cuisiné pendant trois heures.
Je n’y tiens pas. le jeu n’en vaux pas la chandelle.