Archive pour March 2007

Confirmation

Saturday 31 March 2007

Je suis sorti acheter “Science & vie”.

Je m’étais dit…

Je ne l’ai pas dit…

C’est bien de lui que je suis amoureux.

Alors il va falloir que je m’y mette sérieusement nom de Dieu !

C’est sorti tous seul…

Friday 30 March 2007

James Morisson - Undiscovered

Hier après-midi-sauna.

Du monde, de l’action…

“On” s’occupe de moi, délicieusement.

Au moment ou, j’ai arrêté la main experte.

“Je peux pas, je suis amoureux”

C’est sorti comme ça, comme on lance un “merde”, sans prévenir.

Du passé faisons table rase…

Thursday 29 March 2007

Tchaïkovsky - Symphonie n°5

Et prenons une nouvelle page blanche afin d’y écrire notre belle destinée.

Aujourd’hui en séance mon passé a été mis en sac poubelle et jeté aux ordures. L’homme en costume blanc est presque près, le pressing n’a pas tout à fait fini son job, mais ça ne saurai tarder.

Mon deuil, c’était ça, dire adieu à tout ce monceau de merde qui me pourri la vie, accepter de laisser partir ce doudou empoisonné, cette sucette au cyanure.

Je suis ce que je suis. Fier, non pas encore, mais content de voir la lumière au bout du tunnel…

Poussez-vous, j’arrive !


Blues

Wednesday 28 March 2007

Toccatas et fugues - Bach

Depuis plusieurs jours - depuis dimanche exactement - je suis envahi de tristesse. Une envie de pleurer qui reste coincée aux bords des paupières, un profond chagrin qui ne veut pas s’en aller. Un processus de deuil en cours sans doute. Le problème c’est que je n’ai envie de rien faire. On arrive à la fin du mois, j’ai plein de choses à mettre à jour pour le mois prochain et je ne peux pas le faire.

Vis à vis de Christophe, je sens du changement.

C’est peut-être là qu’est le deuil.

Pas drôle ces temps-ci et en plus personne à qui me confier.

Y’a des semaines sans.

Ca m’énerve…

Saturday 24 March 2007

/

Voila, aujourd’hui vendredi 24 mars 2007, j’avais enfin trouvé le courage d’aller inviter Christophe (l’homme aux yeux verts s’appelle Christophe, ne me demandez pas comment je le sais, je le sais, c’est tout) a boire un café. J’attends quatre heure et demi, puis cinq heure. Je me décide : je descends un arrêt avant, j’achète un paquet de chewing-gum chez lui, je fais mon laïus et selon la réponse je vais noyer mon chagrin dans les vapeurs du sauna ou je rentre chez moi en marchant sur les mains en poussant de petits cris de goret énamouré.

A cinq heure et quart le rideau de fer n’était pas levé. Il doit  doit être malade.

Résultat, sauna.

Mais c’était pas mal, je dois l’avouer.

Cela n’a rien a voir, mais chez mon psy ce jeudi, je me visualisais en costume blanc dans un appartement immaculé. Un être sûr de lui, heureux et riche. Un moi idéal.

J’ai pas tout compris…

Y’a du soleil

Saturday 17 March 2007

Amy Winehouse - Rehab

Reprise de contact ce mercredi avec mon psy. Et bien croyez-le ou non, mais j’ai enfin avancé sur mes histoires sentimentales. J’ai réussi à mettre des mots sur les problèmes que j’ai avec mon mari. Plutôt, avec les problèmes que mon mari a avec moi.

J’ai ouvert les yeux sur les carences de mon partenaires. Je ne peux malheureusement rien y faire, il restera comme il est. je n’ai d’autre solution que de m’en séparer. C’est clair et net.

Quand au garçon aux yeux verts, il n’était qu’un “déplacement” de mon amour, un objet transitoire et exutoire. Curieusement, depuis cette prise de conscience, l’investissement se fait complètement. Il va devenir d’ici peu un réel sujet pour moi. Un râteau, peut-être, mais un histoire vrai en tous les cas.

Pour couronner le tout, je commence à acquérir un poids professionnel certain.

Le bonheur n’est pas loin…

Et j’ai même pas peur dites-donc !

La danse

Friday 9 March 2007

Kylie Minogue - Fever

Hier après-midi, je suis sortis. Un rendez-vous à 16h. Vers 18h30 j’atteignais l’arrêt de bus situé devant ton magasin. J’ai un peu hésiter avant de pousser la porte. Un temps d’arrêt. Je suis entré.

Tu étais comme d’habitude penché sur ton comptoir à faire je ne sais quoi. Tu ne regardais pas un film sur ton lecteur portable de DVD. Tu ne lisais pas. Tu ne portais pas tes lunettes. Je ne voyais que ton crâne lorsque je suis entré, mais à mon “Bonjour”, tu as levé la tête. Tu m’a répondu de cette voix légèrement voilée mais haute, qui te donne une aura redoutablement sexy. Je savais ce que je cherchai et où le trouver cette fois-ci. Je n’ai pas eu à te le demander.

J’ai posé mon magazine sur le comptoir. Tu l’a pris et retourné afin d’en lire le prix. Tu me l’a annoncé en me regardant. J’ai sorti mon billet de 10, te l’ai tendu. Tu m’a rendu la monnaie en touchant la paume de ma main gauche que je te tendais. Je me suis empressé de l’engouffrer dans mon porte-feuille que j’ai posé à son tour afin de pouvoir fermer cette fermeture éclair qui résiste à chaque fois. J’en suis toujours gêné. Bien sur, en même temps, je t’ai remercié et tu m’a répondu “avec plaisir” d’une voix plus confidentielle.

J’ai relevé la tête, je t’ai regardé dans les yeux.

J’ai dis “Au revoir”. Tu m’a répondu en me souhaitant une bonne soirée. Je t’ai remercié.

Je suis sorti lire mon magazine sur le trottoir en attendant le bus.

Alors qu’il avait fait 50 mètres, j’ai regretté de ne pas t’avoir invité comme je le souhaite depuis si longtemps.

Con

Wednesday 7 March 2007

trarié.

Con-tra-rié.

Quelque fois je laisse un mot se décomposer tout seul, histoire d’apprécier la saveur de chaque syllabes. Quand il est bien décomposé, c’est étrange, le sens s’en échappe et il devient un signifiant sans signifié.

Une coquille vide en somme.

Un corps mort.

Un mot à enterrer.

(Des fois je me trouve génial…)

Et finalement, je fais quoi ?

Tuesday 6 March 2007

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C’est curieux, ces jours-ci je me pose la question de savoir ce dont j’ai envie. Ce que je veux faire des années qui me restent à vivre. Soit, la vie avec mon mari n’est pas idéale, loin de la. Mais finalement, j’ai connu bien pire et je me contente de peu.

Quand je pense à l’énergie que je dois dépenser pour arrivé à me sortir de cette situation, lutter contre ma tendance à l’inertie…

Tout cela pour mener à quoi finalement ? Avoir un job intéressant qui me prend tout mon temps, avoir l’homme aux yeux verts auprès de moi, un apart sympa, de quoi manger à ma faim tout les jours et dépenser sans trop compter. Ce serai ça le but ?

J’ai beaucoup de mal à me projeter dans cette réalité là, je ne m’y vois pas, je ne me vois d’ailleurs dans aucune réalité que celle que je connais déjà.

J’essaye de monter un entreprise mais je ne me vois pas entrepreneur, je ne me considère pas comme l’égal des cadres ou des dirigeants que je rencontre. Pourtant, je sais objectivement que je vaux beaucoup mieux que 80% d’entre eux, sans me jeter de fleurs.

Mais non, je reste la larve que j’ai toujours été, sans espoir de changement.

J’en ai pris conscience, c’est un début.

Sordidologie

Sunday 4 March 2007

Radio

Mon mari travaillait hier soir. Direction le sauna. Il y avait du monde, ça m’a changé, je ne savais plus trop où donner de la tête. J’ai recroisé un joli modèle qui m’a reconnu mais n’a pas osé me saluer. Dommage. Un petit jeune a voulu jouer un peu au chat et à la souris, j’ai fini par l’attraper dans un coin sombre. Il avait l’air gêné par le passage incessant de voyeurs intéressés. Après proposition, nous partons dans une cabine. Nous nous installons. Quelques caresses. “Ca te dirai de faire un truc à trois plutôt “, me demande-t-il ? “Je préférerai te garder pour moi tout seul, mais bon, si tu veux.” Nous rajustons nos serviettes, sortons de la cabine et retournons à l’endroit précédent.

Après quelques minutes d’occupations, il se rajuste et s’en va en me disant “viens !” Je le suis jusqu’aux douches. Soit, on met sur pause. Je parts m’installer dans le hammam. Fin de l’épisode.

Relation sans queue ni tête.

Surtout sans tête.

Et l’homme aux yeux verts qui reste dans la mienne.

Pour une petite ou une longue histoire

Friday 2 March 2007

John Dowland - Lachrimae or seven tears / Hespérion XX

C’est dingue le nombre de gens que je rencontre en ce moment. Tous cela pour le boulot. Evidemment je ne peux rien dire ici, ou plutôt je choisis de ne rien dire ici. Enfin, plus ça va plus je me trouve absolument extraordinaire au sens propre du terme. La plupart de des gens que je côtoie, qui évoluent dans de hautes sphères du la communication ou du marketing ne sont en fait que de pauvres abrutis capable de croire tout et n’importe quoi.

De préférence n’importe quoi. C’est plutôt bon pour moi tous ça.

Je suis passé, en bus, devant la boutique de l’homme aux yeux verts. Ca m’a fait du bien de le voir derrière son comptoir. Il est allez chez le coiffeur.

C’est comme un tableau familier, une image qui réchauffe le coeur quand on la regarde. Une madeleine ?

Le pauvre s’il savait que je le compare à une madeleine.

Je me suis noyé dans le travail pour éviter de le voir, d’être obsédé par lui. Mais j’y reviens toujours. Il va falloir que j’affronte cette épreuve.

Et mon psy qui n’est pas là.


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