Regina Spektor - Begin to hope
Ce qui est dur dans une rupture, c’est de ne pouvoir s’en épancher auprès de personne. Ce qui est dur avec Bruno c’est l’investissement que j’ai fait dans une relation foireuse (sic) et que je n’ai pu m’empêcher de faire. Comment rationaliser des sentiments ? Comment m’éviter de tomber en émois pour un abrutit ? Comment arriver à déjouer ce piège ?
Le plus sage serai de couper cours dès le départ, ne pas rentrer dans la relation, refuser le combat. Mais alors ce serai passer à coté de plaisirs et de joies bien agréables. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Faut-il accepter de souffrir pour aimer ?
La souffrance est trop forte pour moi, elle est disproportionnée, je souffre dès le premier regard détourné, dès que je me sent abandonné. Alors je fuis la relation, je la désinvesti pour ne pas avoir à supporter cette souffrance. Vivre avec quelqu’un que je n’aime pas me met à l’abri.
Mais la souffrance devient autre, celle du désintérêt, de l’indifférence, de la solitude. Je suis condamné à aimer ou à chercher à aimer.
Même si ça fait mal.
De deux maux prenons le moindre.