Archive pour May 2007

N’importe quoi

Tuesday 29 May 2007

J’ai beau faire le cake, ça va pas bien de chez pas bien. Je devrais aller visiter un apart ce soir à 19h15 mais je ne vais pas y aller faute d’excuse pour sortir. Florent me laisse des “coucou” en guise de message sur le chat et je n’arrive pas à penser à autre chose que lui. Ma première pensée au réveil est pour lui, ma dernière avant de m’endormir aussi. Je totalise 12h de sommeil ces deux dernières nuits. Je suis aller traîner en ville hier, j’ai marché pendant deux heures. Aujourd’hui pareil et j’ai fini dans un sex shop sordide.

Mon psy m’a en plus, posé un lapin. Pas moyen de le joindre ni de laisser un message, je ne sais pas où il est. Ca m’inquiète pour lui. Ca m’inquiète pour moi, j’ai besoin de ma dose, j’ai besoin de parler.

Orage, Ô désespoir, Ô vieillesse ennemie !

Saturday 26 May 2007

Ma musique

Pas de nouvelles de Florent, du moins pas en direct. L’un des tchateurs est aussi un habitué du sauna et reçois régulièrement Florent chez lui pour lui faire de longues et délicieuses fellations. Enfin il parait qu’elles sont longues et délicieuses. Or, ce jeune homme, appelons le Daniel voulez-vous ? Or donc, Daniel exerce une profession liée à la psychologie. Forcément je lui ai parlé de Florent pour avoir son avis et forcément, j’ai eu droit à “c’est un garçon instable qui aura toujours le cul entre deux chaise, tu ne dois même pas penser à avoir une relation sérieuse avec lui, blablabla”. S’en est suivit un ramassis de bêtises pseudo psychologique visant à m’empêcher de souffrir d’une séparation d’avec Florent, un “electro-choc” d’après lui qui a eu pour point culminant l’annonce d’un nouveau rendez-vous entre eux ce week-end. Comme ci j’avais besoin d’un electro-choc ? Les conversations que j’ai avec Florent suffisent largement à me permettre d’évoluer et à faire mon deuil d’une relation amoureuse. Je ne suis quand même pas tombé de la dernière pluie d’orage ?!

Curieusement, alors que je lui demande des références quant à sa formation, j’ai droits à des insultes genre: “la qualité de tes réponses est devenue médiocre et tu n’a pas su voir l’aide que je t’apportais”. J’en suis resté tout con ! Ce que j’espère c’est qu’il ne va pas raconter le même genre de salade à Florent et surtout essayer de le manipuler de la même manière. Florent est intelligent mais il est jeune et l’autre est habile.

Quant à mes sentiments, je ne suis pas amoureux de lui mais j’ai une grande affection pour lui. (j’arrive même pas à m’en persuader moi même…).

Non, en fait, je suis raide dingue de ce mec. Il est beau, jeune, intelligent, brillant, drôle, insolent, macho, coquet, perdu, tendre, revêche, blessant, désagréable, odieux, charmeur, direct, aimable, détestable, attendrissant.

Quand il sourit, il a des faussettes.

Arg, que la vie est dure parfois…

Une mauvaise main

Wednesday 23 May 2007

Rufus Wainwright - Release the stars

Je ne manque pas à Florent, il n’a pas d’envie en ce moment.

Me faire des idées, des films, des romans, des histoires, chercher la merde, des poux, des ennuis, construire des châteaux en Espagne, monter des bateaux, réver et me perdre dans mes réves.

C’est sans doute ce que je fais le mieux, faudrai que j’exploite ça, non ?

Quant à Florent, je vais devoir mettre fin à cette histoire avant que de me faire plus de mal. Il n’y aura rien qu’une désillusion, jamais de sentiments partagés, je n’y crois pas.

Ca va, quand même, j’arrive à gérer ça. Ca me fait bien chier quand même.

Je vais bien en trouver un autre, non ?

(C’est n’importe quoi ce que j’écris des fois… je me foutrai bien dans la Garonne si j’avais pas peur que l’eau soit trop froide. Et c’est pas qu’à cause de lui.)

Reprendre forme humaine

Monday 21 May 2007

/

Mon moral c’est amélioré comme la météo. Nous avons tchaté trois heures hier, je lui ai fait part de mon état, il a compris, c’est presque excusé. Soit.

Je suis persuadé qu’il y a quelque chose entre nous qui va se passer, je le sens sans pouvoir mettre de mots dessus et ça ne me plaît pas. J’ai regardé “Troie” (sic) ce soir, mais je n’ai pas tenu jusqu’au bout, les Grecs étaient trop habillés. Lorsque le “cousin” d’Achille se fait tuer, je n’ai pu m’empêcher de penser à Florent.

Il se prépare des choses…

Raté

Saturday 19 May 2007

C. Aguilera - Hurt

Que fais-je de ma vie à la perdre avec de jeunes éffrontés qui ne m’apportent que l’ignominie de leur jugement à l’emporte pièce ?

Que fais-je de ma vie à prétendre être quelqu’un d’autre parce que je ne peux plus supporter celui que je suis devenu. J’ai quarante ans demain et je ne suis rien, rien pour personne.

Le pire c’est que cette fameuse analyse qui doit me permettre de devenir enfin celui que je suis ne me laisse entrevoir que l’étendue désertique de ma non-présence sociale.

Et comment combler ce vide ?

Comment devenir quelqu’un ?

Comment devenir celui que j’aurai pu être si… ?

Comment faire le deuil de celui que j’aurai pu être si… ?

Comment croire celui qui me dit “Tu es sans limites, tu peux faire ce que tu veux !” ?

Mais où trouver l’énergie qui me manque, le soutien que je n’ai pas ?

Comment arrèter de me noyer ?

Qui me tendra la main ?

Un gamin de 23 ans ?

Eclair de génie

Saturday 19 May 2007

/

Je viens de me rendre compte de la raison de mon état mental ce soir depuis que j’ai quitté Florent. Je suis envahi de désespoir, ma situation m’a sauté au visage. Il m’a fait mal, le chien en critiquant systématiquement mes chaussures, les bagues que je porte, mon chewing-gum et en violant quasiment mon intimité en me demandant quelle était ma situation professionnelle et financière. J’ai répondu, certes, de manière franche mais partielle. Je lui ai bien dis qu’il ne saurai pas tout comme ça. Comment pourrai-je me livrer à lui à la terrasse d’un café ? L’intimité d’une chambre y serai plus propice sans doute.

A-t-il été délibérément agressif ? Je ne le pense pas, c’est probablement un comportement qui lui permet de se sauvegarder, il attaque en premier. Je l’ai suffisamment attaqué sur le chat. Le plus difficile, c’est la négation des sentiments; alors que nous marchions vers le Capitole, je lui demandais “Et tu ferai quoi si je te plaquais contre un mur et t’embrassais ?”, il ne répondis pas vraiment, juste “Fais gaffe à mes réactions !”

Il n’y a que quatre réactions possibles :

  1. Il me rend mon baiser. Plausible à 3%.
  2. Il me met son poing dans la gueule. Plausible à 60%.
  3. Il part en courant. Plausible à 60%.
  4. Il éclate en sanglots. 90% ?

Cette histoire ne mènera sans doute nulle part.

Je vais continuer quand même.

En fait, cette journée m’a juste donnée l’impression d’être une merde…

Un café à la mer

Friday 18 May 2007

Rufus …

J’avais rendez-vous aujourd’hui à 13h30 pour mon suivi de création d’entreprise (en ai-je jamais parlé un jour ici ?). En attendant mon bus, sms à Florent lui proposant de venir boire un café en ville. Nous nous sommes retrouvé à 15h30 devant la FNAC, direction la terrasse des “Américains”. Nous avons du discuter durant deux bonnes heures. L’exercice fut intense et difficile. Je n’avais pas été mis sur un grill aussi chaud depuis bien longtemps, un véritable examen de passage, il voulait tous savoir. Quelque bâches sur ma montre, mes nouvelles chaussures ou les poils blancs de ma barbe, j’étais la souris entre les pattes du chat. Cela ne nous empêchait pas d’être proche physiquement par le regard ou l’attitude. Alors que je regardais sa main, il s’en trouva gêné.

“- Qu’est-ce qu’il y a ?

- Rien, je te regarde.

- J’aime pas les trucs comme ça, c’est gnagna…”

Nous ne nous verrons pas mardi comme je l’aurai voulu. Nous nous verrons quand il le décidera.

Soit.

Je ne peux rien y faire.

Je suis grave mordu.

Interrogation

Thursday 17 May 2007

Christina Aguilera - Hurt
Sachant qu’au sauna on baise sans parler pour ne pas s’impliquer émotionelement, si on recherche une relation plus humaine, on provoque obligatoirement un investissement émotionnel, d’où des malentendus. Et des questions. Si l’on vient pour avoir une relation humaine, ne cherche-t-on pas plutôt l’amour ? Est-il possible de créer une relation sexuelle liée à une amitié, en clair une amitié amoureuse ? Il est illusoire de penser que de telle relations sont pérennes. Les amitiès amoureuses n’ont d’amitiés que la convention. On ne parle pas d’amour parce qu’on n’assume pas cet amour, parce qu’aller plus loin serai trop dangereux pour soi. Avouer que je t’aime me mettrai à ta merci, m’attacherai à toi.

Inversement, n’avoir que des relations sexuelles permet de rester libre de tout engagement, c’est plus un acte masturbatoire qu’une relation humaine. Nous profitons de nos corps comme d’objets, de sex toys.

Comment croire un jeune home de 23 ans qui me dit sans rire: “

- Bah disons que de un, je ne me considère pas homo et de 2, encore moins du “milieu homo”
- T’es un alien au sauna quoi… tu te considère comme bi ou hétéro curieux ?
- Je dirai que j’ai essayé pour voir…donc hétéro curieux, mais vue que c’est bien, disons bisex
- “vu que c’est bien” ???? Il y a quelque chose qui m’échappe la dedans… c’est très clinique comme réponse, voir “mécanique” ;o)
- Bah disons que mécaniquement c’est bien, après sur le coté plus spirituel c’est à découvrir”
(spirituel est pris au sens d’intellectuel)

Pas question bien sur de parler de sentiments la dedans, c’est exclu.

Mon cul !


“I’m not ready to love”

Thursday 17 May 2007

Qui vous savez - L’album que vous savez

Avec Florent, nous chattons sur un site gay. Il m’avait dit s’y connecter alors je l’y ai donné rendez-vous par sms. Ce qui m’ennerve dans ce genre de dialogues, c’est quand mon correspondant choisi de se déconnecter en plein milieu d’une conversation qui est pour moi importante. J’ai toujours trouvé cela parfaitement goujat. Vous viendrait-il a l’idée de planter là un ami qui vous parle en personne, ou même de lui racrocher au nez au téléphone ?

Pourtant dans le chat, c’est chose courante. “On peut reprendre la conversation après” m’a dit un de mes correspondant. Oui bien sûr, je vais m’empresser de noter ce que j’avais à te dire aujourd’hui pour te le dire demain, qu’importe que la nouvelle soit périmée après tout.

N’est-ce pas paradoxal que de remettre une communication par internet qui est par essence le média immédiat ? Ou peut-être est-ce pour garder un canal ouvert entre nous, de peur de nous perdre dans les méandres du réseau ? Je dois avouer que j’aime à me connecter pour lire le dernier message que m’a laissé Florent. En est-il de même pour lui, je crains que non; l’interet reste unilatéral. Mais ne soyons pas fataliste, il a 23 ans, se dit bi, pense se marier et avoir des enfants, un chien, un joli pavillon et passer ses week-ends à tondre son gazon. Vous me voyez en Bree van Dekamp ? Non, en fait là je jouerai plus dans la catégorie Gabrielle Solis…

Bon, je m’égare…

En clair, je n’ai aucune idée du moment où je le verrai. D’où l’idée qui me tarraude sérieusement : trouver un appart seul pour pouvoir y ramener mes amants.

C’est pas gagné.

Déjà que pour le boulot c’est pas ça, je ne sais pas vraiment comment faire. Mais bon, je vais bien trouver un moyen et un studio.

Enfin, comme vous le remarquez, chers amis lecteurs assidus de ma vie rocambolesque: c’est la révolution. Moi aussi je “libère les étoiles”.

D’ailleurs la star ici, c’est moi.


Rêver II

Sunday 13 May 2007

j’ai la tête vide et pour seul paysage visible la profondeur de ses yeux noirs. Qu’ai-je à vouloir de plus que de m’y plonger de longues minutes, reprendre mon souffle quelques dixièmes de secondes comme un nageur de crawl et me replonger encore dans ce sombre océan ? Qu’ai-je à demander de plus que sa douce présence à mes cotés ?

“Je t’aime”, murmura-t-il.

Ma vue se brouille et je sens une grosse larme couler sur ma joue. Je ferme les yeux pour me reprendre et tenter d’arrêter l’orage qui vient d’éclater sous mon crâne. Mon coeur s’affole dans ma poitrine, mes mains sont noyées de sueur, ma nuque hérissée. Je respire profondément et souffle doucement. La main de Florent vient à la rencontre de la mienne. Je m’accroche à elle. Je remonte la pente pour revenir à lui.

J’ouvre les yeux.

La lumière a changée.

Tout a changé.

Je ne suis plus le même.

Je m’éclaircis la gorge et réponds “Je t’aime aussi”.

La pression de ses doigts se fait plus forte, il ferme les yeux à son tour, inspire profondément et dit “Alors tout va bien”.

“Oui, tout va bien mon amour”.

Rêver

Sunday 13 May 2007

Je sens les battements de son cœur décroître en intensité, son souffle dans mon cou se calmer. Son corps se fait plus lourd et ses mains relâchent leur étreinte. Il se laisse glisser sur le coté. Je me laisse tomber à mon tour sur le matelas.

Alors que je le regarde, il se tourne vers moi, fichant son regard dans le mien. Sa main droite remonte doucement de ma hanche jusqu’à mon épaule, parcourt mon cou, s’attarde sur mon oreille en suivant légèrement ses contours. Ses doigts glissent sur ma joue et viennent chercher un baiser sur mes lèvres. Nos visages se touchent presque, nos haleines se mêlent. Nous sommes brièvement repus l’un de l’autre. La lumière crue de ce matin de juillet filtre à travers les volets et vient dessiner au sol des barreaux de lumière dansante. Des flammes volent dans la pièce lorsque le souffle du ventilateur oscillant atteint les rideaux rouges. Les jambes de Florent sont zébrés d’éclats lumineux, la sueur les rend brillantes. La transition blanche de ses fesses leur donne un relief particulier que mes mains ne peuvent s’empêcher de parcourir inlassablement. Je passe alors le bout de mes doigts sur son flanc frissonnant et remonte cote par cote vers son épaule, glissant ensuite sur sa poitrine. Je finis toujours par aller attraper son sexe après une halte pour titiller son nombril.

Le jeu du chamboule tout

Sunday 13 May 2007

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Bruno doit m’appeler demain, peut-être aurai-je le plaisir de le voir. Je ne sais si je peux.

Il y a comme un orage dans ma tête. Des larmes coulent toutes seules, encore plus facilement. La moindre émotion me fait pleurer.

Je pense à Florent.

Je pense à Florent.

Je pense à Florent.

Je pense à Florent.

Je pense à Florent.

Je pense à Florent.

C’est con mais

Je pense à Florent.

Quand il m’a abordé dans la pénombre, je me suis laissé approché. Je ne l’avais pas tout à fait reconnu. Je me suis immédiatement senti bien en sa présence.

Libre.

Tranquille.

C’était évident.

Je passe les clichés habituels, mais j’ai beau chercher au plus profond de moi, je ne me sens pas me mentir cette fois.

Je ne pense pas être amoureux de lui ou d’une image que j’aurai fantasmé. C’est autre chose. Quelque chose d’original, de presque parfait.

Je ne souffre pas de son silence, je sais que nous nous recroiserons un de ces jours.

Il faut juste que je fasse attention à ne pas tomber sérieusement amoureux de lui.

Ah, si j’avais vingt ans de moins…

Et se ressemblent

Saturday 12 May 2007

Rufus Wainwright - Release the stars

Les sms s’envolent sans laisser de traces, mais les réponses sont rares, ou plutôt inexistantes. La solitude après de tels moments me rend amer et triste.

Je vais avoir quarante ans et je découvre encore des choses de la vie que j’ignorai, est-ce possible ?

Je me laisse encore avoir par des briseurs de coeurs, des handicapés du sentiment, des paumés du slip. Je ne leur jette pas la pierre, je sais ce que c’est et je compatis à leur souffrance.

Mais j’en ai sérieusement ras la casquette.

Ca me rend amer et triste.

Surtout triste.

Bêtement triste.

Seulement triste.

Les jours se suivent…

Saturday 12 May 2007

Rufus Wainwright - Release the stars

Bruno fait la sourde oreille, comme d’habitude. Je laisse des sms qui restent sans réponses. Je me suis lassé.

Alors aujourd’hui, après 15 jours d’abstinence: sauna.

J’ai rencontré Florent.

23 ans.

Il n’assume pas de sexualité, il serai bi. Il a commencé à avoir des relations avec des hommes en septembre dernier.

Cela ne se remarque pas vraiment tant il est passionné.

Avec moi en tout cas.

Moi, je suis tout chose.

J’ai éprouvé des sensations, des émotions et des sentiments assez nouveaux.

Il faut dire que nos corps ont tout de suite trouvé comment se lover l’un à l’autre, nos bouches se trouvaient seules, nos mains glissaient comme téléguidées. Je ne pensais plus à ce que je faisais. Je m’étais presque abandonner à lui. Ca m’a fait peur et je me suis repris.

Il a eu peur et il s’est repris.

Nous avons pas mal discuté. Il s’est intéressé à moi, m’a câliné, mordillé, chatouillé.

J’ai mauvaise conscience parce que j’ai raté un rendez-vous important à cause de lui.

Mais quel rendez-vous était le plus important ?

J’ai mis les choses à plat avec mon psy. Encore un peu de souffrance à supporter, mais je tiens le bon bout. Il ne reste plus qu’a franchir la dernière marche, celle de l’autonomie complète.

Avec peut-être Florent, si il arrive à se faire à notre différence d’âge. Mais je ne compte pas dessus, je prends ce que je trouve. Et la j’ai pas encore eu un aussi beau cadeau.

Qu’est-ce que ce sera quand j’aurai rencontré l’amour.

Je me pose une question, quand on fait l’amour avec quelqu’un, qu’il se passe ce genre de connexion intangible mais qui se ressent profondément. Quand les deux partenaires n’ont pas le courage d’assumer ce trop plein d’émotions, de quoi s’agit-il ? Est-ce de l’amour ?

Est-ce cela “faire l’amour”, le reste n’étant que de la “baise” ?

P.S. : Rufus sort un nouvel album…

Dies irae, Dies illa

Sunday 6 May 2007

Solvet saeclum in favila.

J’ai honte d’être Français.


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