Archive pour July 2007

Sometimes I wonder…

Monday 30 July 2007

Kylie Minogue - Fever

La fréquence de mes billets a dangeureusement baissé. Ce blog fait de l’arythmie quelque fois (sic).

Mon coeur lui, à tendance à tressauter en ce moment. Sans doute l’effet de ma petite escapade chez Elton, à Bordeaux. J’ai décidé de partir mercredi dernier après-midi en train et nous sommes rentré vendredi en voiture. Une vrai folie pour moi, tout à fait spontanée. Et quel bonheur que ces moments passés ensemble. Il est partis en vacance aujourd’hui à l’autre bout de la France. Nous nous revérons bientôt, sans doute avant la fin du mois d’août.

En ce moment je me sens en vacances. Florent à totalement disparu de la circulation, même sur le tchat. La seule trace qu’il a laissé dans ma vie est sur ce blog. Curieuse collision, explosion et disparition.

Je renonce à comprendre les secrets du hasard.

Le temp est au beau, un nouveau mois commence. Je vais peut-être aller à la piscine cette semaine histoire de me remettre en forme.

Qui m’accompagne ?


Carpe diem

Sunday 22 July 2007

W.A. Mozart - Quatuor à cordes “Haydn”

Une fois n’est pas coutume, un commentaire de Kat me fait réfléchir et bondir aussi. Comment profiter de la vie ?

Profiter de la vie, c’est s’apercevoir après de multiples épreuves que la vie est courtes, fragiles et que, jusqu’à preuve du contraire elle n’est livrée qu’en un seul exemplaire.

Accumulation de clichés ? Probablement, mais à maintenant presque quarante ans, j’ai connu à la fois tellement de choses et tellement peu. J’ai connu la mort prématurée de certain de mes camarades de classe, la mort subite d’êtres chers qui n’avaient eu que peu de bonheur dans leur vie. J’ai vécu l’amour, le vrai, celui qui vous embrase, vous brûle et vous rend incandescent jusqu’à l’illumination. J’ai supporté des douleurs morales énormes à m’en rendre presque fou. Je me suis mis à part de la société humaine parce que je ne m’en sentais pas digne, parce que je devais payer. J’ai payé le pris exorbitant de ma jeunesse, de mon insouciance. J’ai appris sans doute plus que la majorité des gens les secrets de la vie et je suis près à goûter à la saveur sucrée des bonheurs qu’elle aura à m’offrir, des malheurs aussi parce qu’il en faut pour apprécier le contraste. Mais une chose est sûre, être vivant maintenant, c’est déjà une victoire.

En y réflechissant

Sunday 22 July 2007

Ravel - L’oeuvre pour piano

Je ne tombe amoureux que de garçons mauvais pour moi. Ces jours-ci Florent a du rentrer à Toulouse pour repartir chez lui à Marseille. Il passera l’été à travailler comme le garçon appliqué, sérieux et travailleur qu’il est. Je l’ai guetté sur le tchat. Je le croiserai sûrement un jour et je ferai glisser la fenêtre pour ne plus voir la vignette de sa photo, faire comme si il n’était pas là à parler avec d’autre que moi. Je ne comprends pas, la nature est pourtant tellement bien faite, pourquoi on peu tomber amoureux de quelqu’un qui ne vous aime pas. Comment puis-je éprouver des sentiments si forts pour quelqu’un qui n’en a pas pour moi, pour quelqu’un qui “m’aime bien”. La nature est-elle si bien faite ?

Ce qui est sûr c’est que j’aime les bruns avec de petits yeux, je tombe toujours amoureux de bruns aux petits yeux.

Friday 20 July 2007

En écoutant la pavane pour une infante
défunte, les regrets qui me hantent
prennent consistance.
Malgré la distance
et le temps passé.

L’amant tant aimé
fait place à la douleur
quand l’esprit s’envole le soir
s’échappant du malheur
pour atteindre l’espoir.

Le rêve est là, fatiguant l’esprit
et l’âme triste sourit
l’air stupide
pour combler le vide
qu’il a laissé.

Les notes de piano s’égrènent
rythmant la peine
et les larmes qui coulent.
Roulé en boule,
je pleure.

Quand viendra l’heure,
je n’y penserai plus.
Les larmes seront loin.
Je souffrirai moins.
Je ne l’aimerai plus.

Mr Propre…

Wednesday 18 July 2007

/

Le petit renard n’a pas aimé mon post précédent. Je le craignais. Je lui ai sans doute fais du mal, bêtement. Au moins je m’en suis rendu compte rapidement et il va pouvoir s’en remettre sans trop de dommages. Je l’espère.

Hier fût une morne journée. Je ne sais pas quoi faire de ma liberté, comment profite-t-on de la vie ? Je pourrai aller lire dans un parc, voir un film, traîner dans un bar gay ou même prendre un billet pour je ne sais où et aller découvrir l’ailleurs.

Je ne sais que faire.

Florent me revient régulièrement à l’esprit et la douleur à chaque fois est intense. Je peux vivre avec, sans doute et elle va s’atténuer. Il faut juste que j’arrive à être totalement honnête avec moi-même. Est-ce vraiment de l’amour que j’ai éprouvé pour lui ?

Tout oublier ?

Tuesday 17 July 2007

Norah Jones - Come away with me

Je pensais ne plus avoir besoin d’en parler. Je pensais que le chapitre était clôt. Je pensais pouvoir passer à autre chose.

Franchement les garçons, vous m’avez cru ? Alors que je suis en plein dans un orage sentimental comme je n’en ai jamais connu, je pourrai construire une relation avec le petit renard ou avec Elton (mon courtisan qui se reconnaîtra…). Ce n’est pas l’envie qui me manque, mais pour être totalement sincère avec vous, je ne suis pas sûr que mes réactions soient honnêtes et que vous ne soyez pas des pansements pour mon coeur meurtri.

Si ça vous va, on peut se faire du bien histoire d’oublier nos chagrins collatéraux, mais gardons les yeux ouverts.

Je pense encore à lui, de moins en moins il est vrai, en des termes moins flatteurs bien que je trouve toujours moyens de prendre ces durs propos avec indulgence. J’ai changé son prénom dans tous mes posts qui le concerne pour répondre à sa demande. Je ne lui avais pas parlé d’ici, ni de mon analyse, ni de tant de chose. Lui ai-je menti pour autant ?

Il va me falloir du temps encore.

Ma vie après.

Monday 16 July 2007

Annie Lennox - Bare

Sa réponse fut plus rapide que je ne l’aurai cru. Moins blessante que je l’avais supposée. Plus stupide que je ne l’aurai pensé. Je pourrai la commenter durant de longues phrases en pensant qu’il viendrait en lire les développements ici. A quoi cela servirait-il ? A lui laisser une porte d’entrée dans ma vie, son mot à dire ?

Non.

*Game over*

Je vais sans doute accepter l’invitation de mon courtisan au manières si délicieusement surannées qui me donnent l’impression d’être un “personnage”. On verra bien où ça nous mène, qu’en dis-tu ?

En août, j’irai voir le petit renard à Paris parce qu’il faut que je puisse le voir en chair et en os, être bien sûr qu’il existe et lui donner autant sinon plus que ce qu’il m’a donné parce que je lui suis reconnaissant (si si je t’assure, ne ris pas), et peut être aussi pour d’autre raisons qui ne regardent que nous. Nos secrets.

Je vais profiter de ce que vous m’offrez les garçons, parce que j’en ai bien besoin de votre amour et de votre attention et j’essaierai d’en être digne, de ne pas vous décevoir et de ne pas vous faire de mal.

Je serai un homme mon père.

Halte là !

Saturday 14 July 2007

Télépopmusik - Genetic world

Une après-midi hors du temps, ce dont j’avais besoin. C’est ce à quoi j’ai eu droit hier, papotage en terrasse place St Georges puis sur les marches du quai de la Daurade. Il m’a fait la cour, gentiment, intelligemment. Un vrai bonheur. J’en ai presque oublié Florent. Ce qui ne m’a pas empêché d’en parler à satiété.

En rentrant, j’ai croisé une copine, Stéphanie, pas vue depuis quelques mois. Elle m’a parlé de son nouveau copain, elle en est tellement fière qu’elle m’a montré sa photo. Je dois avoué que le modèle en question est une pure merveille, et la photo était en noir et blanc…

Stéphanie m’a trouvé amaigri. Je me sais fatigué et je sens bien que j’ai quelque chose qui cloche. En rentrant je me suis pesé.

J’ai perdu 4kg en un mois.

C’est l’effet délétère de Florent. Il est temps que cette histoire s’arrête, j’en souffre bien trop.

Toujours savoir pourquoi.

Friday 13 July 2007

Thomas Dybdhal - That great october sound

Je lui ai pris la tête ce soir. Mais il est resté là, il ne m’a pas renvoyé dans mes buts, il n’a pas mis fin au dialogue. Pourquoi, je ne sais pas. Si bien sûr, il m’aime bien…

Je n’arrive pas à comprendre ce qu’il veut de moi. Une relation, quelqu’elle soit est basée sur un échange, une envie d’échange. J’ai envie d’échanger des choses avec lui, de lui donner, de me donner à lui. Il n’a pas envie de me donner, ou à peine. Je ne lui laisse même pas la possibilité de me donner quoique ce soit, même pas la possibilité d’avoir envie, même pas la possibilité de lui manquer. Je l’étouffe. J’ai trop besoin de lui, je suis dépendant de lui.

Alors, c’est vrai, tu peux dire que je l’aime, petit renard. Je n’y peux rien, je suis vraiment désolé par toute cette histoire.

Mais même s’il ne m’aime pas de la même manière en retour, je ne pourrai trop le remercier parce que grâce à lui je suis enfin devenu un être humain. Je comprends maintenant la force de ce sentiment, la douce puissance de l’amour. J’en deviendrai presque mystique.

Florent est mon premier amour.

Des surprises, encore des surprises !

Tuesday 10 July 2007

/

J’ai retrouvé le sourire et l’envie de vivre. Hier après-midi, après avoir pris un café avec un tchateur sympathique, je suis allé m’asseoir entre deux averses, sur les marches du quai de la Daurade. Le vent était fort et faisait remonter la Garonne. Le ciel et l’air était clair et il flottait un douce odeur de mer. Je fermais les yeux, le visage face au soleil et je me croyais devant l’océan… Toulouse m’a parue accueillante, la vie m’a parue belle et mon avenir plein d’espoir et de surprises.

J’ai l’espoir de voir Florent évoluer et de l’avoir dans ma vie, quelque soit la formule. J’ai l’espoir de rencontrer d’autre gens à aimer, à serrer dans mes bras, à embrasser. J’ai l’espoir de diners enjoués et rigolards, de fou-rires et de regards complices avec le petit renard. J’ai l’espoir de dimanche-matins pluvieux à deux sous la couettes. L’espoir de ballades sous une pluie d’orage d’été. J’ai l’espoir de longues marches au printemps sur une plage des landes au coté d’un homme en pull irlandais.

J’ai l’espoir d’être heureux.

Enfin.

Après Si Longtemps…

Où je parles encore et toujours de Florent.

Saturday 7 July 2007

Rufus Wainwright - Release the stars

Comme je l’ai dis dans un épisode précédent, j’ai renoué avec Florent. Uniquement par web interposé, il n’est pas question pour l’instant d’avoir quelque contact réel que ce soit. Non que je n’en ai pas envie, soyons franc. Quoique. Je suis encore dans la phase de deuil de cette relation amoureuse. Une phrase dite dans “Desperate housewives” me tourne malheureusement dans la tête: “Dire que j’ai failli quitter mon mari pour quelqu’un qui m’appelle Mme Solis”.

Soyons clair, je n’ai pas quitté mon mari pour Florent. Je l’ai quitté pour moi. Et je me sens tellement mieux maintenant !

Mais Florent reste double dans ma vie. Le premier, c’est le Florent réel que je croise tout les jours sur le tchat ou sur msn, celui qui n’a rien a raconter que ses soucis de travail ou ses dernières conquètes. Celui-ci a le don de m’énerver rapidement voire de me rendre odieux. Il n’en prend pas ombrage, soit parce qu’il se sens coupable soit parce qu’il est idiot. Soit parce qu’il est jeune. (Soit parce qu’il tient à moi.)(Soit qu’il n’en a rien à battre.)
Le deuxième, c’est le Florent de mes souvenirs. Celui que je croise au sauna aux endroits où nous nous sommes “cotoyés”. Celui que je croise à la terrase du café où nous nous sommes assis, ou sur un banc à St Aubin.

Le pire, c’est que je sais qu’il s’agit bien du même individu et que je continu à penser qu’il nous arrivera quelque chose.

Parce qu’il a admis lui-même qu’il s’était passé quelque chose entre nous.

Peut-être aura-t-il changé d’avis à son retour de Marseille en octobre, lorsque j’aurai déménagé et que j’aurai du travail.

Peut-être que je ne voudrai plus de lui à son retour de Marseille…

Quand je n’y penserai plus

Saturday 7 July 2007

Quand je passerai dans cette rue
sans penser à la conversation que nous y avons eu.
Quand je pourrai m’asseoir sur ce banc
sans revoir ton sourire ni entendre ton rire.
Quand je pourrai reprendre mon souffle
entre deux sanglots impromptus.

Quand je pourrai parler de toi au passé.
Quand je pourrai ne plus y penser.
Alors je t’aurai oublié.

Quand ta voix ne résonnera plus à mon oreille.
Quand le goût de ta bouche ne sera plus dans la mienne.
Quand ton visage ne hantera plus ni mes rêves ni mes cauchemars.

Quand je pourrai parler de toi au passé.
Quand je pourrai ne plus y penser.
Alors je t’aurai oublié.

Quand en caressant sa peau je ne penserai plus à la tienne.
Quand je ne te verrai plus partout dans le métro ni dans la foule.
Quand ton prénom ne reviendra plus dans ma bouche dix fois par jour.

Quand je pourrai parler de toi au passé.
Quand je pourrai ne plus y penser.
Alors je t’aurai oublié.

Quand je pourrai dire ces mots sans en pleurer.
Quand je ne penserai qu’a les rayer.
Quand ils ne voudront plus rien dire.

Quand je pourrai parler de toi au passé.
Quand je pourrai ne plus y penser.
Alors j’aurai fini de t’aimer.

Interlude

Thursday 5 July 2007

/

Je profites de ce moment d’accalmie dans ma vie au combien mouvementée pour faire un point.

J’ai fait un grand ménage dans mes fréquentations réelles et/ou virtuelles. J’ai repris contact avec le “nouvel ami” qui c’est remis à tchater. J’ais fini par l’envoyer se “faire fouttre”. Un Thomas m’interressait bien, il a eu droit au même traitement. Je vire tous les fâcheux afin de faire place nette. Je remet Florent à sa place (qui me parle encore de notre différence d’âge, je crois que ça le travaille plus que je ne le pensais). Je romps avec mon “mari”.

En fait, je me rends compte maintenant que je suis vraiment seul.

Seul mais libre.

Enfin libre.


Fin de cycle.

Wednesday 4 July 2007
Ca y est, je suis libre.

Un peu de lumière

Tuesday 3 July 2007

Corinne Bailey Rae

J’ai trouvé ma réponse. L’angoisse viens de ma rupture avec Florent. Comme elle était venu de ma rupture avec Olivier il y a deux ans.

Il était temps que je le comprenne; cette angoisse ne vient pas de ma rupture avec Hantz.
Je me sens nettement mieux, l’angoisse à presque disparue. Je me suis détaché de lui.

Du coup, je suis aller visité l’un des tchateurs en son lieux de travail: un sex-shop.

Ce fût une visite de courtoisie, agréable et totalement surréaliste. J’avais en face de moi un charmant jeune homme tellement intimidé qu’il n’en arrétait pas de parler et de rire fort. Nous parlâmes forcément de son travail, du matériel qu’il vend et de ses clients. Nous parlâmes aussi politique, socièté, philosophie… au milieu des jaquettes de dvd à gros seins, des poupées gonflables et des godemichets multicolores.

Juste un peu décalés…

../..

J’ai replongé.

J’ai reparlé à Florent.

Il est… vraiment trop jeune.

Qu’est-ce que j’ai pu lui trouver ?


blogCloud