Archive pour October 2007

Mouvement

Wednesday 31 October 2007
  • Moi : “J’ai été très con, je n’ai rien vu. Pardonne-moi. Je t’aime”
  • Lui : “Une erreur de destinataire, je suppose…”
  • Moi : “Euh, non. Cela s’adresse bien à toi. Merci de me laisser une porte de sortie, mais j’assume.”
  • Lui : “Enfin ! Bonne soirée… Bises”

L’échange s’est fait avant minuit hier. J’ai dormi 3h, puis 1h ce matin.

Could it be magic ?

Tuesday 30 October 2007

Thomas Dybdahl - That great october sound

Après ce dîner d’hier soir, l’impression générale est négative. Olivier n’est pas pour moi.

J’ai vu C. ce soir de 6 à 7, après son travail.

Je comptais lui dire ce que j’avais sur le coeur. Je n’ai pas pu, il m’a encore coincé dans un endroit où je ne pouvais pas parler.

Mais je crois que j’ai enfin saisie le message. Il a eu une réaction très violente lorsque j’ai parlé de la soirée d’hier. J’en ai parlé dès le début et le dialogue à rapidement tourné au vinaigre. C. m’a toutefois laissé quelques indices. Il est vrai que je n’ai pas été attentif tellement je suis centré sur mon propre ressenti. Je passe à coté du sien et c’est difficile à pardonner.

Je suis quelque fois complètement idiot.

All i need is a miracle

Tuesday 30 October 2007

Mike and the Mechanics - Best of

Soirée curieuse encore. J’ai rencontré Olivier (encore un) qui me courtise par msn depuis un bon mois. Il est à l’origine de la rencontre après que je l’ai sollicité de nombreuses fois. Il se préserve beaucoup.

C’est un personnage, charmant, attachant d’un physique et d’un commerce agréable. Nous avons pris un verre “Chez Authié” puis sommes allez marcher dans les petites rues autour de St Aubin, tout en parlant. Je lui ai proposé d’aller diner. Il m’a emmener à l’extérieur de la ville, à Labège. Repas très agréable et très (trop) copieux.

La séduction était sensible.

Nous finîmes la soirée par quelques baisers échangés dans sa voiture au pied de mon immeuble.

Il connait C. pour l’avoir rencontré deux semaines avant moi. Le courant n’est pas du tout passé entre eux.

J’en ai parlé, forcément, durant la soirée.

J’ai beau écrire encore une fois que C. ne me convient pas, je l’ai dans la tête.

Fait ièch !

Landslide

Monday 29 October 2007



Someone to watch over me

Sunday 28 October 2007

Crazy for you - Gerschwin

Soirée des plus étranges hier soir. C. m’avait parlé d’un défilé de “Géants Catalans” dans la ville qui devaient finir leurs circuit à 18h à la Daurade. J’y arrive vers 17h45. Je le essémesse :”Je suis à la daurade, tu me rejoins ?” Il était là un quart d’heure après. Le cortège se mit en route dans les petites rues de Toulouse pour rejoindre la rue d’Alsace-Lorraine. Il y avait donc trois ou quatre groupe musicaux fait de tambours, de cabrettes et autres instruments folkloriques. Il y avait une bonne ambiance et nous suivions le cortège ou nous le remontions pour changer de cadre sonore. Je ne perdais pas C. de vue et nous nous suivions du regard dans la foule. Il avait un sourire léger sur les lèvres. Il avait l’air heureux. Je me suis presque laissé aller. Nous échangions quelques mots de temps à autre.

Rue Alsace, nous avons retrouvé son coloc qui était avec un de ses amis (ou son ami, je n’en sais rien). J’ai suivi le cortège et mes trois compères de loin en loin avec une envie folle de m’échapper et de prendre le métro pour rentrer me cacher chez moi. Je suis resté, j’ai essayé de me sociabiliser, d’entamer la conversation. Nous finîmes à la terrasse du Florida. C. était silencieux ou quasiment, comme d’habitude.

Il est allé à une “soirée blanche” chez des amis, je suis rentré chez moi.

Je n’ai rien à faire avec lui.

Je n’ai rien à faire avec quiconque.

Tous mes rapports sociaux sont compliqués, je n’arrive pas à me faire de nouveaux amis.

Je n’arrive pas à faire de C. un ami.

Je flippe à mort.

Retour vers le passé

Saturday 27 October 2007

Télépopmusik - Angel milk

J’ai fait du rangement dans mes vieux papiers, vous savez les trucs qui trainent dans un placard depuis plusieurs années, les vieux souvenirs du passés.

J’y ai retrouvé ce petit texte:

Stéphane ou lapin chasseur

“10 heures. Je suis pile à l’heure, comme d’habitude, et pas de chemisette blanche à l’horizon. Encore moins de “Libération” en évidence sur une table. Je vais attendre jusqu’à la demi, histoire de voir. Qui sait, il est peut-être tout simplement en retard.

Mon regard hère parmi les clients, y-a-t-il un beau visage qui traîne pour me faire patienter ? Décidément, ça va être ma journée, rien d’intéressant qui puisse attirer mon attention, excepté ce petit brun en face de moi.

Regarde-moi ? Oui, plutôt mignon, sans doute un militaire vue sa coupe de cheveux, un brin trop long pourtant. Mais ses chaussures ne trompent pas, ce sont les chaussures de sorties noires, façon cuir mal imité.

Son sac n’a pas l’air très rempli, juste les affaires d’un week-end, un pantalon, une chemise, du linge de corps, ses affaires de toilette, peut-être la photo de ceux qu’il aime, prise la semaine dernière pendant le repas de famille. Peut-être la photo de celui qu’il aime, prise la semaine dernière après le repas de famille. Peut-être ma photo.

Ses gestes sont bien empruntés pour un militaire. Sa façon de tenir sa cigarette, main en l’air, coude sur la table, me rappelle la mienne. Nous nous ressemblons, j’en suis sûr. Pas physiquement évidemment, mais ses idées doivent être les même que les miennes. Pense-t-il à celui qu’il aime, se dit-il que ce jeune homme qui le regarde avec insistance pourrait bien n’en vouloir qu’a son esprit ? non, je ne le pense pas, comment pourrait-il y penser ? N’en voudrais-je finalement qu’à son esprit si on me le présentait ?

J’en doute. J’essaierai déjà de le séduire, de le déranger, de le surprendre. En gardant, toutefois, ce léger avantage : je sais où je voudrai en venir, pas lui.

Je luis dirai que son esprit me plaît, que j’aime l’entendre parler de lui, que j’aime sa candeur et la complexité du verbe qu’il emploie pour me semer sur mon propre chemin. Je lui dirai qu’il est impossible de me semer, lui avouerai que je mène le jeu, surtout quand je n’en ai pas l’air, que je suis surpris seulement quand je veux bien l’être. Je luis dirai que j’aime qu’il me surprenne, qu’il me fasse éprouver du plaisir pour des choses que je connais déjà de lui et que j’aime la magie qui l’anime quand il me surprend. Je ne lui dirai pas que j’aime par dessus tout la vie que je lui prête par ma présence et que je lui retirerai quand bon me semblera. Je ne lui dirai pas que je l’aime, que je l’ai toujours aimé, que sa vie est une partie de la mienne que je chérie à loisir.

Nos regards se croisent et se décroisent comme les jambes d’une jolie femme qui craint de montrer ses dessous, avec pudeur. Deux jambes qui se frôlent, qui se caressent, pour ne pas montrer le saint-des-saints, l’endroit qui les lient toutes les deux, qui les animent.

Mes jambes se croisent et se décroisent et nos regards, un qui reste en suspends, fixe quelques secondes durant, intense et profond. Ses yeux sont noirs comme ses cheveux, sans pupille apparemment mais pleins de vie. Le regard d’un homme affolé m’a toujours attiré. J’ai toujours envie de le consoler, je devrais penser à cela, ça n’est pas normal comme type de réaction…

Le sien est de ce genre quand il me regarde, implorant, attirant au possible, le genre de regard qui me rend tout mou, qui me fait fondre, qui évacue toute mauvaise pensée. C’est ce qui me fait m’intéresser à quelqu’un, le désespoir au fond des yeux. Puis-je y retrouver le mien ? Je me sent comme un chasseur acculant sa victime, il ne me reste plus qu’à sonner l’hallali et à me jeter sur lui. Mais non, pas maintenant, l’instant n’est pas propice. La musique s’en mêle maintenant, un slow bien triste qui fait remonter en moi quelques souvenirs avilissants, des mots d’amour non-dits, des passions refrénées, le genre de chanson “fout les boules” que j’apprécie lorsque j’ai le cafard. La coïncidence ne me trouble plus. Combien de fois la musique m’a semblé tomber au bon moment, combien de fois les paroles d’une chanson ne faisaient que répéter les miennes ? Quel beau visage, décidément, je n’arrive pas à m’en détacher. Il est attendrissant.

Nous sommes seuls, lui et moi, dans ce café bourré de monde, la lumière va baisser; poursuite sur nous; nos yeux sont fixes, les uns dans les autres. Un saxophone plaintif égrène quelques notes, rejoint par un orchestre entier. Nous nous levons, nous enlaçons, nous embrassons. Perdus dans la foule noire, nous entamons une danse douce, menée par nos cœurs. Gros plan sur son visage posé sur mon épaule, sa main sur ma nuque glissant dans mon dos comme collée à moi, n’existant pas sans moi. Puis, noir. Les lumières se rallument, nous sommes à nos places, la foule à repris son brouhaha, nous nous regardons toujours, l’œil brillant. Gros plan sur moi, une larme brille sur ma joue. Il me regarde, droit dans les yeux. Les yeux troubles, lui aussi. Il se passe la main dans les cheveux comme pour dissiper son émotion. Sa main tremble en attrapant sa tasse de café. Il la vide d’un coup sec, la tête en arrière, le bras levé.

Il repose sa tasse, les yeux fixés sur la soucoupe.

Sa voix, je n’ai pas encore entendu sa voix. Elle doit être grave, légèrement voilée par le tabac et la fatigue du voyage. Elle doit être chaude comme ses gestes, agréable comme son regard.

J’aimerai entendre sa voix. Juste quelques mots, une courte phrase. Comment dit-il “je t’aime” à un homme, comment exprime-t-il se sentiment si profond ? Le dit-il d’une voix blanche, soufflée comme on souffle une bougie ? Le dit-il rapidement comme on appuie sur la détente d’un revolver ? Me tuera-t-il à petit feu avec ce mot si grave qui ne fait mal que quand on ne l’entend plus ?

Il me serrera dans ses bras, me caressera, m’emportera avec lui sur une terre connue de lui seul. Il m’en montrera le chemin sans hésiter, sans même me dire un mot car je comprendrais.

Je comprendrai son coeur, je comprendrai son âme et tout deviendra possible.

Son portefeuille est dans la poche intérieure de sa veste. Il paye son café, quelques pièces dans la soucoupe. Il ne me regarde plus, de peur de devoir rester plus longtemps, de devoir rester pour sa vie entière avec moi.

Il se lève, attrape son sac et marche droit vers la porte.

Il est parti.”

Intense

Saturday 27 October 2007

Roméo et Juliette - Prokofiev

(Juste pour rire : http://martine.logeek.com/index.php)

Je suis dans un état de tension très intense. Lundi j’ai une échéance professionnelle très importante qui décidera de mon avenir. C. est dans ma vie, je ne sais vraiment où. Je ne sais pas si je suis amoureux de lui, mais j’y pense sans arrêt. Comme dit mon psy, il me trouble. Plus que de raison. Je ne sais pas du tout quoi faire, je panique. Tellement de choses me font penser qu’il ne s’intéresse pas vraiment à moi et tellement de chose me font penser le contraire. Il m’attire autant qu’il me repousse. Je le trouve creux, limite malpoli, mais je n’ai qu’une envie c’est de le prendre dans mes bras ou qu’il vienne se blottir contre moi alors que nous nous endormons ensemble. Il a des idées politiques éloignées des miennes, il est légèrement utopiste. Il m’apprend des choses. J’essaye de savoir qui il est. Il ne me pose des questions sur moi que peu souvent. Il répond à mon sms de remerciement pour la soirée d’avant-hier par un “Avec grand plaisir !”.

Que me veut-il ?

Que lui voudrais-je ?

J’ai abordé la question de “l’écran de fumée” avec mon psy. Olivier, Florent, C. et les autres ne seraient là (dans mon esprit) que pour m’empêcher d’accéder à une partie de mon inconscient qui se refuse à l’éclaircissement. Pourquoi aussi, vais-je de rencontre en rencontre, l’une chassant quasiment l’autre ne me laissant aucun répit ?
Il y a depuis deux semaines, depuis cette rencontre avec C. et la fin de “l’épisode Florent” quelque chose qui a changé. C’est dû au deuil de cette histoire avec Florent - qui me lit, (je vois ton adresse IP dans mes stats mon grand…). J’ai passé un cap qui va sans doute me permettre de gérer cette histoire avec C.

Le soleil est vraiment dans ma vie.

Reste à savoir comment il s’appelle.

Prise de conscience

Saturday 27 October 2007

J’ai besoin de quelqu’un qui me tienne par la main, pas de quelqu’un qui me prenne par la main.


Froid

Thursday 25 October 2007

Rachmaninov - 2ème symphonie Adagio

Je voulais discuter avec C. ce soir, passer le prendre à son travail à 18h. Demande faites par sms, il propose que je vienne plutôt chez lui.

Soit.

Vers 18h30 j’arrive. Il était là depuis 10mn. Bises comme si nous étions de vieux amis, pas de salamalecs entre nous. Il fit la vaisselle, qui en avait bien besoin… Nous parlâmes de nos journées respectives, des informations professionnelles que nous avions échangés. Comme deux amis quoi…

J’attendais le bon moment pour commencer à parler sérieusement. Il mit une cocotte à chauffer, et m’invita à dîner. Pot-au-feu.

J’acceptais.

Apéritif devant la télé (Ruquier et sa bande…), diner idem devant les infos et le début du débat politique sur la 2.

J’étais, comment dire…

Frustré ?

Il a pas mal bu et fait comme chez lui. C’est un garçon assez nature, ça fait partie de son charme. Il ne se gratte pas les couilles à table toutefois.

Nous avons échangé quelques banalités et son colocataire est rentré avec une amie. Nous avons parlé un peu avec eux puis ils sont repartis. (passionnant récit…)

Il m’a dit qu’il aimait entendre Xavier Bertrand, que l’entendre parler le charme. Je comprends maintenant ce qu’il apprécie chez moi, mon art oratoire (sic), ma facilité à parler et mon goût pour les mots.

Je suis reparti vers 21h30, mon bus a démarré vers 22h00. Arrivé chez moi vers 22h15.

C. était connecté sur le chat. Il a effacé son profil pour clore son compte.

Plus de barbe (il portait la barbe lorsque nous nous sommes rencontré, aujourd’hui il ne l’avait plus), plus de psy (c’est ce qu’il m’a dit, il a arrêté les séances), plus de chat… “Je me calme” m’a-t-il dit, “trop de dégâts collatéraux”…

Je ne sais quoi penser de lui…

Je suis vraiment dans une situation inédite et j’ai du mal à entendre ma petite voix intérieure.

Il faut que je tende l’oreille…

Troubles

Thursday 25 October 2007


Malentendu certain avec C., mon mail a été mal interprété. Il était en congé hier et je l’ai appelé après ma séance hebdomadaire. Il avait passé une super journée et alors que je lui demandais ce qu’il avait pensé du mail en question, il a commencé à s’enferrer me disant que son “Je ne suis pas amoureux” devait être clair mais que j’avais sans doute mal compris. Il n’avait pas envi de finir la journée sur une discussion difficile et ne voulait pas me faire de mal. Cela m’a particulièrement énervé, je ne pense pas avoir écrit quelque chose de tendancieux. Pour une fois je pense avoir été clair.

Ca a fini par un “à bientôt” de sa part et par un “non, je ne crois pas” de la mienne.

J’étais très en colère et ses oreilles ont dû siffler.

Vers 20h30, je reçois un sms: “Bonne soirée, bises”.

Je répond: “Ca veut dire quoi ? C’est de l’humour ?”

“Non…” répond-il.

Forcément, je l’ai rappelé et tout, ou presque, est rentré dans l’ordre.

Difficile de savoir ce qu’il veut, il ne le sait sans doute pas lui même.

Moi, ce que je sais, c’est qu’il compte pour moi et que je tiens à lui, comme ami ou autre peu importe finalement.

Colère

Tuesday 23 October 2007

Stacey Kent…

J’aurai du aller à un salon professionnel ce matin pour assister à une conférence intéressante. Mon ex, rentrant tard m’a trouvé déjà couché (2 nuits de 6h ça vous crève un homme). N’ayant pas laissé de mot, il a supposé que j’avais changé d’avis et ne m’a pas réveillé. Ca m’apprendra à penser que je peux encore compter sur lui, un vieux réflexe non encore perdu.

Alors ce matin, en plus du plan C. d’hier soir, je suis colère et fulminations. D’une humeur massacrante, j’ai envie d’envoyer chier la terre entière.

Sur l’album de Stacey Kent que j’écoute en boucle en ce moment, il y a une chanson de Stevie Nicks, chanteuse de Fleetwood Mac, qui s’appelle “Landslide”. J’en ai compris le sens hier soir. Je ne comprenais pas pourquoi cette chanson me bouleversait, je n’avais que l’intuition de son sens comme je n’ai que l’intuition du sens de cette relation avec C.

En plus du poème “Au pied de la Grave”, écrit en l’attendant hier soir, j’ai envoyé ce mail:

Je ne sais pas, après une semaine, si je suis amoureux de toi, je ne te connais quasiment pas. La seule chose que je sais c’est qu’il y a quelque chose entre nous qui me tient chaud, qui me rassure. Qu’importe le nom que tu lui donne. Alors si tu dois consommer, consomme (avec précautions s’il te plait). Et même si je ne te fais pas une déclaration d’amour, je peux t’en faire une d’amitié, n’est-ce pas ? Alors j’essaierai de calmer mon désir et de ne pas t’imaginer nu devant moi, je ne soutiendrai plus ton regard aussi longtemps, ou pas.
La seule chose dont je sois sûr aujourd’hui, c’est que je tiens à toi . Alors je vais pas te lâcher aussi facilement. Je suis têtu, tu avais remarqué je crois ?
A bientôt bô brun.

Wait & See…


Oserai-je un jour…

Monday 22 October 2007

Stacey Kent - Breakfast on the morning tram 

“Je ne suis pas amoureux, mais je voudrai continuer à te voir, à passer du temps avec toi et te présenter à mes amis”

Mieux vaut pleurer de rien que de rire de tout…

Bordel ! Quel est l’abruti qui a éteint la lumière ??!! Merde à la fin !!!!

Son horoscope d’aujourd’hui dit:

“Avant que de tout briser sur un coup de tête, ou de mettre en péril votre relation amoureuse, et cela, à cause d’un simple malentendu, prenez un temps de recul nécessaire. Prudence !”

Il n’a pas du le lire… Je lui ai envoyé…

Monday 22 October 2007

Au pied de la Grave, Garonne coule
Lente et majestueuse, claire et profonde.
Sous le ciel bleu les mouettes saoules
Volent en cercle faisant des rondes.

Le pont Saint Pierre hérissé de tridents
Et le pont neuf avec ses sept arches
Répondent tristement au pont des Catalans
La plainte des voitures et des piétons qui marchent.

Sous les platanes du quai Lombard
courent les touristes haletant
tous à la recherche d’un bar
Pour calmer la soif du printemps.

Sur les quais de Garonne
Passent les passants.
Le soleil se donne
Et passe le temps.

Une guitare chante
Et une voix s’élève.
C’est la joie qui la porte
Et le vent qui se lève.

L’hôtel dieu s’endort
Les pieds au frais dans l’eau courante,
En face les murs se dorent.
Sur les quais passent les fantômes qui hantent.

Sur les quais de Garonne
Passent les passants.
Le soleil se donne
Et passe le temps.

à C. V.

Rassuré

Sunday 21 October 2007

Thomas Dybdahl - That great october sound

Vous avez vu cet effet dans la photo de mon entête, le soleil qui filtre au travers des nuages (comme dans Brazil ma chère Kat !) Et bien c’est ce que je suis en train de vivre.

Rien n’est fait, rien n’est sûr, rien n’a été dit mais je sens quelque chose qui me rassure, qui m’enlève cette angoisse que je ne connais que trop et qui me ronge le coeur.

Je ne le ferai pas fuir, c’est ce qu’il m’a dit.

Je vais tenter de ne pas me mentir et d’écouter mon coeur avec raison.

Mais mon dieu, que c’est bon…

Il fait beau sur ma vie

Friday 19 October 2007

Stacey Kent - let yourself go

J’ai encore passé la nuit chez C. après être passé le voir à son travail, il travaille dans un lieu publique, c’est pratique. Finissant à 18h, nous sommes aller boire un verre au Quinquina, célèbre institution, puis au Bears où il est connu. Un moment fort agréable.

Resto chinois pas bon après cela puis retour en ses pénates où j’ai rencontré son colocataire, taciturne.

Papotage, couchage. Il était fatigué, on n’a rien fait. Je n’avais pas sommeil, j’ai passé une partie de la nuit à le regarder dormir et à le caresser, je n’ai pas pu m’en empêcher…

Au matin, j’étais bien sur réveillé avant lui, je l’ai câliné un peu…

Je l’ai accompagné à son boulot, bisous et retour chez moi.

On doit se voir mardi.

Je l’appellerai dimanche pour aller écouter une cantate de Bach au temple du Salin.

Je passerai bien tout le dimanche avec lui…

Je passerai bien tous mes dimanches avec lui.

Mais juste les dimanches, il ne faut pas abuser des bonnes choses…



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