Archive pour January 2008

Fiant aures tuae intendentes in vocem deprecationis meae. Ou pas.

Thursday 31 January 2008

Del amitri - Change everything

Bon, et bien après un dialogue court et navrant, je me suis détaché de Big qui ne m’apparait finalement que comme un parfait abrutis.

Je brule ce que j’ai adoré, païen que je suis.

Et sans vergogne en plus !

Je repars vers de nouvelles aventures ? Non, certainement pas. D’accord, je tchate avec un petit gros (contraste ?) qui me trouve charmant mais avec lequel je sais n’avoir rien a faire. Je devrais le laisser tomber dès le départ mais j’ai la faiblesse de me laisser aller à recevoir son affection et ses compliments.

Il n’est pas dupe pour autant le bonhomme…

Moi non plus.

Big a été le dernier essais.

Le prochain devrait être important.

Exaudi vocem meam

Wednesday 30 January 2008

Rachmaninov - Symphonie n°2.

Comment pourrai-t-il entendre ma plainte lui qui n’écoute que ce que son cœur lui dicte ?

Mais est-ce vraiment son cœur qui parle ainsi de douleurs, de doutes, de mensonges et de fuite ?

Je ne sais que penser et je ne sais que croire

quand je vois le matin mon visage au miroir.

Comment pourrait-il aimer ce visage

qui de la solitude porte les ravages ?

Comment pourrait-il chérir ce cœur

qui ne sait battre que dans le malheur ?

Pourquoi m’aimer moi alors que l’autre est en tout points meilleur !

Pourquoi m’aimer, ne plus m’aimer et me laisser en pleurs ?

Et pourquoi me le dire ?

Qu’ai-je fais d’aussi grave pour souffrir ce martyr ?

Redondance

Monday 28 January 2008

Stacey Kent - Breakfast on the mornig tram

Il arrive un moment où le cycle infernal doit être brisé d’une manière ou d’une autre.

Mais comment faire ?

Arrêter les “amours impossibles”, c’est comme arrêter de fumer; C’est dur au début et après, on respire…

Ou on étouffe.

De profundis clamavi ad te Domine

Sunday 27 January 2008

Everything but the girl - Walking wounded

Globalement, ça va.

A part le matin au réveil où je suis bousculé par les même pensées obsessionnelles: BIG encore et toujours.

Je travaille d’arrache pied, je me concentre sur mon avenir, mais des bouffées arrivent et me laissent pantois. Elle remontent des profondeurs où je les ai bannies et s’échappent comme un rot inopiné.

Ça met mal à l’aise en société et ça rappelle ce que l’on a gouter.


Friday 25 January 2008

Ce sont tes yeux baignés de larmes
qui me prennent le cœur.
En déposant les armes,
je veux sécher tes pleurs.

Je suis allé trop loin
Je le sais maintenant
évitant avec soin
de t’être dépendant.

J’ai raté ton amour.
J’ai raté notre histoire.
Il n’y a pas de toujours.
La coupe est bien amère à boire.

J’ai entrouvert mon cœur
doucement devant toi,
croyant que mon âme sœur
supporterai tout ça.

J’ai pris peur
j’ai flippé
une erreur,
par lâcheté.

J’ai raté ton amour.
J’ai raté notre histoire.
Il n’y a plus de beau jour.
Il n’y a plus que du noir.

Mon amour est parti
l’oiseau s’est envolé
Mais encore je te fuis.
Je ne peux oublier

tes yeux baignés de larmes
que je voudrai sécher
et ton cœur et ton âme
que j’ai déchirés.

J’ai raté ton amour.
J’ai raté notre histoire.
Je n’ai plus de toujours.
et je n’ai plus d’espoir.

My name is Truffe, James Truffe

Friday 25 January 2008

Prefab Sprout - From Langley Park to Memphis

J’avoue: Big me manque. Appelons cela de l’amour, de l’amitié, être amoureux ou n’importe quoi. Le fait est là, je suis accro à ce mec.
Il est actuellement en main. Un petit jeune homme avec lequel il a un “projet de vie”.

Moi, j’ai pris mes désirs pour des réalités. J’ai évité le slip en tasse à café de justesse…

Mon cher associé m’a aidé cet après-midi a y voir plus clair et c’est chargé du sale boulot, celui de me faire mal exprès pour que je puisse sortir de ce merdier.

Il est des douleurs nécessaires.

Peut-être vais-je pouvoir sortir de cette histoire sentimentalo-cucu-lapraline.

Ou pas.

J’ai le sentiment d’avoir été manipulé.

C’est pas bon.

Début d’une légende

Wednesday 23 January 2008

Heath LedgerHeath Ledger, Ennis del Mar dans Brockeback mountain est mort le 22 février, peut-être un suicide. Alors que nous allons le retrouver cet été en Jocker dans le nouveau Batman, ce jeune acteur de 28 ans quitte la scène en laissant derrière lui, outre une petite fille, un rôle et un film culte sur lequel des millions d’homo (et d’hétéro) ont pleuré à chaudes larmes.

Je n’étais pas particulièrement fan, mais qu’Ennis meure avant Jack, ça fait bizarre…


Encore, encore, encore, encore, encore

Wednesday 23 January 2008

J’en veux encore des jours comme hier ! Des jours où je suis enfin pris au sérieux pour mes idées géniales et ma pugnacité. Des jours épuisants où je fini dans un bain moussant à essayer de rêver. Non que je n’ose rêver, mais juste que je suis tellement speedé que je n’en prends plus le temps. Peut-être aussi parce que mon rêve est en train de se réaliser ? Peut-être aussi parce que ma réalité devient un rêve ?
J’en veux encore des soirées comme celle de lundi où je retrouve mon Big à la table d’un café avec un demi bien frais. Des jours où il me sourit et où je meure d’envie de le garder là tout près, pour la vie.
J’en veux encore des moments où il me cueille en reconnaissant spontanément ses torts sans que je n’en fasse la demande. Des moment ou il me dit que je suis “intelligent et complexe”, ou que j’ai beaucoup d’humour et qu’il aime ça.

J’en veux encore des moment avec lui où tout est oublié juste parce qu’on est là, tout les deux et que c’est tout ce qui compte.

J’en veux encore des moments où nous rions ensemble, des moments où nous savons tout les deux que ça va durer longtemps, longtemps, longtemps…

J’en veux encore des moment où une personne connue m’envoie un mail pour me remercier d’un papier écrit sur elle (oui, j’écris. Ca vous étonne ?)

J’en veux encore du bonheur !

Encore, encore, encore, encore, encore et encore !

D’autres jours sont plus difficiles, forcément

Saturday 19 January 2008

Daft Punk - Human after all

Après une semaine très, trop, riche en évènements, la pression retombe inévitablement et lorsque l’action laisse place à la réflexion, le doute arrive et la peur fait son apparition.

Un sentiment d’isolement apparait aussi. Avec qui partager mes doutes et mes interrogations ? Avec qui partager ma joie et mon enthousiasme ? Mes collègues ont d’autres choses à faire ce week end. Avec Big ?

Il faudrai que j’ai le courage de lui proposer d’aller boire un verre ce soir par exemple. Il est sans doute occupé à autre chose, il doit sans doute être invité à diner ou il doit voir son… copain.

Je n’arrive pas à comprendre pourquoi je me sens intimidé de l’appeler lui tout comme Olivier, que je devais appeler le 16.

Sans doute une histoire d’investissement trop fort, de déception possible. Si Big me dit non, je vais être triste et me sentirai encore plus seul.

Peut-être qu’il se sent seul aussi et qu’il attend mon appel.

../..

Ben non, bien sûr, il est déjà pris pour ce soir. Il n’y a que moi qui suis seul.

“Emotion” répète en boucle la voix vocodée de Daft Punk et comme prévu j’ai les yeux humides après qu’il m’ai répondu laconiquement :”pris…”

Je n’ai que lui.

Que puis-je y faire ?

../..

Je l’accuse de mépris par sms, je le maudit presque parce qu’il ne répond pas, lui dis que j’ai besoin d’un ami…

Il me rappelle gentiment, m’assure de sa considération et s’étonne de l’importance que je lui porte.

Nous nous verrons lundi, s’il n’y a pas contre ordre.

Il y a des jours

Friday 18 January 2008

Il y a des jours comme ça où il pleut, où des pétasses vous toisent de leur mêtre soixante en vous faisant croire que vous êtes une grosse merde. Des jours où vous pourriez avoir un mal de dents intense et lancinant. Des jours où les amis vous déçoivent, des jours où professionnellement vous n’arrivez à rien.

Et puis il y a aujourd’hui où il pleut et il fait gris mais où j’ai eu une super mega extra bonne nouvelle professionnelle totalement inespérée, où Big m’a appelé après son boulot juste pour prendre de mes nouvelles, où j’ai rencontré des gens charmants au concert auquel je suis allé ce soir.

Un jour où la vie est riche et belle.

Un jour où je me sent vivant.

Un jour heureux.


Sunday 13 January 2008

Comme un homme

Je vais lever le menton en marchant dans la rue
Arborant un sourire narquois
Un regard sur de moi
Faire que les autres crois ce que j’ai vu.

Comme un homme

Je vais me lever chaque matin
pour aller gagner mon pain
à la sueur de mon front
pour ne pas partir vers les grands fonds.

Comme un homme

Je vais oublier les trahisons
les mensonges, les mots blessants
je vais mépriser tous les cons
que j’ai croisé au fils des ans.

Comme un homme

Je vais serrer les dents
marcher sur mes collègues
Maudire ceux qui délèguent
Me conduire en adolescent.

Comme un homme

Je rentrerai chez moi pour attendre
ton coup de fil qui ne viendra jamais
Et bien sûr je continuerai de prendre
les pilules miracles qui font que je ne pleure jamais.

Comme un homme.

Saturday 12 January 2008

Tu le sais certainement alors que tu t’amuse ce soir
Un autre est chez lui seul en proie au désespoir.
L’un rie et l’autre pleure en maudissant le jour
Où de deux mots tu lui fis croire en l’amour.

Menteur

Tu as cru dire des choses et les penser aussi
Tu n’as vraiment pu dire que des inepties.
Ces mensonges par toi qui ne ment jamais
Ne sont qu’une adaptation de la réalité.

Menteur

Dans quel étrange et beau monde vis-tu,
Quels y sont les vices et les vertus ?
As tu tellement peur de souffrir
que tu préfère ce monde où mourir ?

Menteur

De peur d’avoir mal tu te dis vulnérable
Tu te fais dorloter, quoi de plus agréable.
Mais tu nous fais souffrir à ta place
Jusqu’à ce que notre amour passe.

Menteur

Quand le film est fini,
Pour que tout soit irrémédiablement foutu,
tu va te perdre dans d’autres lits.
Pour oublier l’ami que tu as perdu.

Menteur.

C’est amer la bière.

Saturday 12 January 2008

Bjork - Vespertine

Long dialogue hier sur le tchat avec LO au sujet de Big. En fait, il ne connaissait pas toute l’histoire, Big ne lui a dit que peu de choses à mon sujet. J’ai surtout expliqué les raisons de mon mécontentement. Il l’a parfaitement compris et nous sommes tombé d’accord: Big est une sacré tête de con. Mais je l’aime.

Une chose m’est apparue, qui m’a rassuré un peu. J’étais jaloux en entendant parlé de son “nouvel amour”. J’étais jaloux qu’il passe son temps avec quelqu’un d’autre et qu’il ne daigne même pas me donner signe de vie.

Ce n’est pas de la jalousie en fait c’est du dépit.

(La bière, c’est parce que j’ai un peu bu hier soir…)


Vas y, propose ?

Wednesday 9 January 2008

Céline Dion - What do you say

Finalement si, cette chanson est pleine d’espoir. C’est une main tendue que j’aimerai porter dans sa direction.

Que dirais-tu de tenter ta chance avec moi ?

Si tu ne veux pas, tant pis. Je ne t’en voudrai pas pour autant mais ne me fais pas languir trop longtemps. La vie est courte, je ne le sais que trop et l’amour est rare.


On the edge

Wednesday 9 January 2008

J’avais entendu cette chanson il y a déjà quelques temps dans une émission américaine, les quelque-chose music awards, et je m’étais dit que ce style me rappelait quelqu’un. Les paroles à la fin “like lovers do” me donnaient un indice. Je supposais qu’Annie Lennox était passée par là… raté ! C’est son compère Dave Stewart qui à fait cette chanson.


Non seulement elle est redoutablement efficace, mais les paroles me parlent particulièrement. Elles sont dans la même lignée que celles de Stevie Nicks. Elles parlent de liberté. Mais celles-ci, alors que Big occupe mes pensées et que les premiers couplets me le rappelle encore plus, raisonnent avec moins d’espoir.

Sans doute un renoncement.

Encore un.


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