Archive pour November 2008

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Thursday 6 November 2008

J’veux pas d’un prince charmant
J’veux juste une bonne raison
D’avoir perdu tout c’temps
A m’écrire des chansons.

J’veux pas d’un gars
Qui soit beau et puis fort
J’en veux juste un qui s’barre pas
Parce que je l’aime à mort.

J’veux pas d’un pitre
Ni d’un bellâtre
Un qui s’regarde la bite
Et la moule dans du plâtre.

Je veux juste un mec de base
Qu’il soit brun ou qu’il soit blond
Je veux juste un mec de base
Qui écoute mes chansons

Je ne veux pas d’un lâche
Qui m’dit je t’aime 30 fois par jours.
Puis qui m’dit “faut qu’tu sache,
Je croyais t’aimer pour toujours”

J’veux pas, pire, d’une endive
Sans gout et sans saveur
Celui qui quand tu pars à la dérive
Ne fait rien pour qu’t'ai pas peur.

J’veux pas non plus du beau parleur
Qui hypnotise au restaurant
Qui cite Kant et passe le beurre,
te dis au revoir et fout le camp.

Je veux juste un mec de base
Qu’il soit brun ou qu’il soit blond
Je veux juste un mec de base
Qui écoute mes chansons

Pas d’intellectuel obséquieux
Qui sans arrêt se prend la tête
Qui commence ses phrases par “moi je”
Qui commence tout et qui s’arrête

J’veux pas d’un boulet
Qui dit oui à tout
Un qui m’appelle “poulet”
Et tombe à mes genoux.

J’veux pas d’celui qui pue la loose
Qui passe ses journées à glander.
Celui qu’est gentil mais qui blouse
et repart avec ton mobilier.

Je veux juste un mec de base
Qu’il soit brun ou qu’il soit blond
Je veux juste un mec de base
Qui écoute mes chansons

Mood idingo

Thursday 6 November 2008

Pink Floyd - Animals

Finalement, j’encaisse de mieux en mieux. Ce petit passage à vide après avoir croisé Florent a été assez bref. Sans doute parce que je sais que c’est la fin de l’épisode.

Cette fin de cycle n’en finie pas, c’est épuisant.

But not for me

Monday 3 November 2008

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Il arrive un moment où les mots n’ont plus de force. Après avoir répété “j’ai mal” sur tout les tons et sur tout les modes, il ne reste que le silence.

“Les grandes douleurs sont muettes” dit la sagesse populaire.

Je devrais me taire mais une force m’empêche de sombrer. Je ne sais ce que c’est.

Je suis rempli de plaies ouvertes, suppurantes qui ne me laissent aucun répits.

Je ne vois pas le bout.

Je ne sais plus quoi faire.

Sinon me taire.

Nothing’s really matter to me.

Sunday 2 November 2008

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Dimanche.

Envie d’un autre.

Sauna.

Florent.

Tristesse, manque d’air, bouleversement.

Bière au bear’s.

Petit Patrice.

Oeillades.

Retour sous la pluie.

Bus.

Sur le net J. est là.

Sourire.

Someone to watch over me

Sunday 2 November 2008

Alan Parson project - Eye in the sky

J’ai discuté hier soir avec Pticon, et je me suis aperçu que nous continuons à discuter 2 ans après les évènements que j’ai relaté ici. Nous nous sommes vu 2 fois, la dernière fois il est venu chez moi lorsque j’étais avec Paul.

Il est le témoin de tout ce qui a évolué, de tout ce qui s’est passé en bien comme en mal dans ma vie. et pourtant je ne le connais pas plus que ça. Certains cotés de sa personnalité me sont même apparut récemment. Des facettes déplaisantes bien sûr.

J’ai passé mon vendredi soir à tchatter avec un charmant Montpelliérain qui cumule (encore) de nombreux traits de caractère avec Paul, Big et mon amant guadeloupéen, dont il porte le prénom.

Vais-je me laisser piéger ?

Nothing’s real

Saturday 1 November 2008

Norah Jones / Come away with me

Voila le fond du problème lorsqu’on n’a aucune utilité dans une société: Quel est le sens de ma vie ? Qu’est-ce qui m’empèche de créer une vie à mon image qui me conviendrait en tout points ? Qu’est-ce qui me freine ?

J’ai tendance à ne pas trouver ma liberté. Je suis pourtant bien libre, je ne pense pas avoir encore peur. Le problème est que je ne sais pas quoi en faire de cette liberté. M’apporter des plaisirs inédit ? C’est une option. Mais j’ai déjà gouté au plaisir de partager mon intimité avec l’être que j’aimais. Quel autre plaisir pourrais-je trouver ?

Mais d’ailleurs, ma vie est-elle dévolue au plaisir ? Est-ce vraiment lui donner un sens que de chercher toujours un autre plaisir ?

Non, je ne pense pas. Il me faudrait trouver quelque chose de plus constructif. La création est certes pour moi essentielle, mais il faut voir ce que je produit. Ce blog n’est sûrement pas un exercice littéraire, encore moins l’ébauche d’un tel  travail. Je ne suis pas écrivain ni même journaliste comme j’ai cru l’être. Sans doute est-ce du à cette facheuse idée qui traine dans notre époque: Tout est possible, quand on veut, on peut.

Non, encore. Il ne suffit pas de vouloir être écrivain pour le devenir, comme on ne devient pas pianiste en claquant des doigts. Il faut faire avec ce que la nature nous a donné et arrêté de vivre dans ce monde d’illusions qu’ont créé nos parents. Je ne suis pas “le caméléon”, je ne peux pas devenir ce que je veux, mais seulement ce que je peux.

Et je peux peu en ce moment semble-t-il.

Est-ce ma liberté qui me permettra de pouvoir plus ?


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