Un autre jour

Préludes I et II - Debussy - Samson François

Je me suis remis de ma crise d’hier, ou presque. Vers 16h, je suis sorti. Un café aux “américain” en lisant Science & Vie. Un tour à la FNAC. Rayon ésotérisme, je trouve mon horoscope 2005. Au moins ils se sont tous entendus : ça va saigner. Dans le bus en rentrant (je n’ai pas de voiture), ( ni de permis), un jeune gamin de 14ans que j’ai déja croisé plusieurs fois. Il a une tête de “Putti”, brun délicatement bouclé, des joues rondes, une bouche bien dessinée et un petit nez de bébé. Il est beau et attendrissant.
J’ai compris grâce à lui pourquoi je suis fasciné par ce type de beauté. Je n’aurai jamais d’enfant. J’adore les enfants. Il n’y a rien de plus beau, de plus émouvant, de plus merveilleux que d’avoir un bébé dans ses bras.
En 1990, j’ais fait un stage à la maternité de Nancy. J’ai assisté à trois accouchements. Deux par les voix naturelles, le troisième par césarienne. C’est trash, je l’avoue, mais c’est vraiment ce que j’ai vécu de plus beau, de plus intense.
Je n’en aurai jamais à moi, je m’en suis rappelé aujourd’hui.
Ce soir, répétition comme tous les mardis. C’est bien, je vois du monde, des gens simples, que j’aime pour ce qu’ils sont. C’est Nathalie, mon prof de chant et amie qui me ramène chez moi à chaque fois. Dans la voiture, on parle des différents projets que nous avons en cours ensemble, des derniers potins. Des fois, on dit du mal. Ca fait du bien.
Ce soir, elle m’a dit que sûrement Olivier participerai au spectacle du moi d’Avril. Je serai régisseur sur cette production. Je vais le régir. Il va souffrir.
Je vais souffrir.

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