Où l’on reparle d’Olivier et de grandes lessives.

Tears for fears - Everybody loves a happy ending

Ce week end, répétition. Ultime. J’y annoncerai mon départ officiellement. Je laisse tomber ce groupe de fantôches qui n’apporte que des ennuis et des regrets. Nathalie a finie de m’utiliser. Je suis emplie d’amertume et de rage à son égard, mais je ne montrerai pas cette facette ce samedi. J’ai au moins du savoir-vivre, moi.
Finies aussi les relations qui n’en sont pas, les gens qui prennent mais ne donnent jamais, les faux amis et dans le tas, les faux amours.
Cette vie me pèse.
J’ai décidé d’aller passer un week-end seul soit à Paris soit à Biarritz, soit ailleurs, dans une ville que je ne connais pas et où je pourrai passer un séjour agréable. A Paris, j’ai envie d’aller voir Orsay et le Grand palais, et pourquoi pas retourner au Louvre que je n’ai pas vu depuis plus de vingt ans.
Pourquoi pas.
Je ne suis jamais parti seul comme ça, à l’aventure, sans buts précis et surtout sans aucune assistance ni contrainte, libre de faire ce que je veux quand je le veux.
Jamais, à presque 39 ans, ça fait drôle de le dire.
Je n’ai jamais été libre.
J’ai envie d’être amoureux aussi.
J’ai envie de revoir Olivier B.
Je suis prèt à lui parler, à lui dire que ce jour funeste ou j’ais menti sur mes sentiments et mon état est resté gravé dans ma mémoire, que cinq ans après, je me rapelle de son sourire, de sa voix, de sa veste de cuir noir, de sa voiture rouge pourrite qui m’attendai le matin en bas de chez moi.
J’ai oublié la couleur de ses yeux, mais pas son petit bidon qu’il montra un matin à la pause.
Je n’ai pas oublié ses lunettes de soleil sur le nez et ses airs de kakou au volant sur le quai de Tounis.
Je n’ai pas oublié ce regard complice au travail.
Je n’ai pas oublié qu’il était ému, rouge et essouflé lorsque j’ouvrais la porte de chez moi pour l’accueillir.
Je n’ai pas oublié que je l’aime.
Du plus profond.
Et que même si…
J’y crois encore.

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