Froid

Rachmaninov - 2ème symphonie Adagio

Je voulais discuter avec C. ce soir, passer le prendre à son travail à 18h. Demande faites par sms, il propose que je vienne plutôt chez lui.

Soit.

Vers 18h30 j’arrive. Il était là depuis 10mn. Bises comme si nous étions de vieux amis, pas de salamalecs entre nous. Il fit la vaisselle, qui en avait bien besoin… Nous parlâmes de nos journées respectives, des informations professionnelles que nous avions échangés. Comme deux amis quoi…

J’attendais le bon moment pour commencer à parler sérieusement. Il mit une cocotte à chauffer, et m’invita à dîner. Pot-au-feu.

J’acceptais.

Apéritif devant la télé (Ruquier et sa bande…), diner idem devant les infos et le début du débat politique sur la 2.

J’étais, comment dire…

Frustré ?

Il a pas mal bu et fait comme chez lui. C’est un garçon assez nature, ça fait partie de son charme. Il ne se gratte pas les couilles à table toutefois.

Nous avons échangé quelques banalités et son colocataire est rentré avec une amie. Nous avons parlé un peu avec eux puis ils sont repartis. (passionnant récit…)

Il m’a dit qu’il aimait entendre Xavier Bertrand, que l’entendre parler le charme. Je comprends maintenant ce qu’il apprécie chez moi, mon art oratoire (sic), ma facilité à parler et mon goût pour les mots.

Je suis reparti vers 21h30, mon bus a démarré vers 22h00. Arrivé chez moi vers 22h15.

C. était connecté sur le chat. Il a effacé son profil pour clore son compte.

Plus de barbe (il portait la barbe lorsque nous nous sommes rencontré, aujourd’hui il ne l’avait plus), plus de psy (c’est ce qu’il m’a dit, il a arrêté les séances), plus de chat… “Je me calme” m’a-t-il dit, “trop de dégâts collatéraux”…

Je ne sais quoi penser de lui…

Je suis vraiment dans une situation inédite et j’ai du mal à entendre ma petite voix intérieure.

Il faut que je tende l’oreille…

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