J’ai pas résisté.

Le mariage anglais -Malicorne

J’ai bien vidé mon sac hier soir et mon inconscient a bien travaillé. D’après F., mon psy, ma déconstruction est déja bien entamé. Ce blog en fait parti et pourrai bien être un acte manqué.

En parlant de manque, Olivier me manque déjà. Il va falloir que je me ridiculise à nouveau en me roulant à ses genoux. Que voulez-vous, je l’aime.
Pourtant, aujourd’hui, alors que mon visage avait repris son apparence habituelle, j’ai décidé d’aller jouer aux billes au sauna. Bien m’en pris. Ce fût un après-midi mémorable, et assez flippant.
Arrivé à 16h, je me dirige, comme d’hab dès mon entré en scène, au hammam. Invariablement, je me fais prendre en charge par des mains et des bouches qui légères, qui goulues. Premier round. Pour me remettre de mes émotions je file au jacuzzi. Et là, ô stupeur, j’entends une voix connue et crois dans la pénombre reconnaitre une silhouette. Peu de temps après nous nous croisons et les retrouvailles se passent. Sylvain est un haut fonctionnaire chargé de distribuer l’argent de la république aux connards les plus incompétents. J’en ai fais les frais puisqu’il y à six ans j’ai quasiment dormi sous les ponts grâce à lui. Le pauvre porte mal ces six années de plus. J’étais tombé amoureux de lui à l’époque, comme quoi mon inconscient fais bien ce qu’il veux et de préférence des conneries. Nous avons parlé de ces six années, de ce qu’il est devenu, de ce que je suis devenu, et il a essayé de me sauter. On ne se refait pas.
J’étais déjà quelques peux ébranlé. Pour me remettre de mes émotions je reparts à la charge, même punition, même motif. Mais là je fini en cabine avec un charmant éjaculateur précoce. On remet le couvert, mais le ton n’y est plus et nous nous séparons bon amis. Et là, Ô STUPEUR (bis) je tombe nez à nez avec Jean-Luc, personnage de la même époque que le précédent qui m’a, après un séjour de quatre heures dans une cabine de sex-club, laissé un souvenir impérissable. Pour tous dire, j’ai rencontré Hantz (mon “mari” actuel) la même semaine et j’ai dut faire un choix.
Jean-Luc ne se rappelais pas de moi (c’est ce qu’ils disent tous).
J’ai eu dans ma vie déjà, des signes évidents du destin, des personnes ou des moments qui font basculer la vie ou qui veulent dire “attention vl’a du méga changement”. Là c’est plus un signe, c’est un sémaphore et ça veux plutôt dire “putain accroche toi, ça va secouer sec !”.

Il était temps, j’allais mourir.

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