Archive pour January 2005

Attends.

Thursday 27 January 2005

Je vois le temps qui passe aux cadrants des pendules
Il est onze heure,
Tu n’es pas là.
Dans cette froide salle où des gens déambulent
Certains courent,
D’autre s’assoient.
Je savais être seul à ce rendez-vous là.
Il est onze heure ce soir et tu n’es pas venu.
Je reviendrai demain
Tout n’es pas perdu.

Flou.

Monday 24 January 2005

Thomas Dybdahl - That Great October Sound.

On est sortis Hantz et moi. Cinéma. “Les sœurs fâchées”. J’ai adoré, c’était couru. Une histoire de sœurs qui se déchirent mais s’aiment. Leur mère est alcoolique et les a reniée. Ça m’a remué, fait réfléchir. J’ai ris, pleuré. Enfin, j’aime énormément ce film. Voila. Pour le reste, j’ai eu la confirmation ce samedi soir qu’Olivier jouerai bien dans le spectacle d’avril. Et je me prends à espérer, à croire qu’il y a quelque chose de possible. J’ai pas envie d’avoir mal encore. Ça va faire un an que je supporte ça.
Je l’avais déjà remarqué alors qu’il jouait. J’étais spectateur et il était le seul mec potable de la pièce. Et voila que pour un projet d’opérette on nous demande de participer comme choriste. Aux répétitions, il s’assoie à coté de moi, plaisante. On travaille, je ne connais personne, je suis glacial. Je sais déjà la partition et je suis le seul vrai chanteur donc je ne passe pas inaperçu. Nous sympathisons. Le lendemain je demande à Nathalie : “C’est qui ce mec ?”
“Ben c’est Olivier! Il est comédien professionnel. C’est un pilier de la troupe. Je l’adore, c’est un type génial ! ”
Dont acte. A la troisième répétition j’ai droit à la bise. Je fais parti du sérail, je suis des leurs.
Le spectacle se passe bien. On a le même humour décalé, la complicité est immédiate. Je suis déjà accro.
Il doit nous aider pour un spectacle. Un de nos rôle principaux s’est barré, il remplacera gracieusement. Nous sommes en juin, le spectacle est pour septembre. Pour se chauffer il est choriste lors d’une représentation. Entre deux scènes, je lui demande si on peux se voir un de ces jours, boire un café en ville pour qu’il m’aide à trouver du boulot lui qui connaît tout le monde. Rendez-vous est pris. Un mercredi après-midi, place du Cap, en terrasse. J’ai dormi six heures, j’ai la tête dans le cul.
Il arrive sur son scooter, fier comme bar-tabac.
Je fonds.
Il arbore un “pentacourt” blanc et un t shirt rouge.
Je fonds.
Il me fait la bise.
Je suis une flaque par terre.
On a parlé pendant deux heures, de moi, de lui. Il m’a chanté des chansons de Jean Yanne, comme ça, penché vers moi sur la table, moi qui ne perdais rien du jeux du soleil dans ses iris bruns, des mouvements de sa bouche, de ses petites mains posées, tranquilles. J’ai dégusté ce moment d’intimité offerte. J’ai pris ça pour une déclaration, ou un semblant. Nous sommes allé faire quelques achats. A cinq heure et demi, je lui ais dis que j’avais un rendez-vous chez mon psy et que je devais donc le laissez là. A l’entrée d’un magasin nous nous sommes fais la bise doucement et je voyais dans ses yeux le regret de cette séparation. J’aurai voulu que cet après-midi n’ai pas de fin. Mais il a sa vie et j’ai la mienne.
Le lendemain, je lui ai écrit un mail où je me déclarai. J’ai attendu la réponse tout l’été. Septembre est arrivé et je lui ai demandé, toujours par mail, une explication. Après quelques épisodes étranges, nous nous retrouvons à la première répétition du spectacle prévu. Là, rien. Je suis tellement mal que je chante et joue comme une savate. Lui aussi.
A la deuxième je l’ai prié de me suivre afin de discuter. J’ai eu la plus belle explication débile que je n’ai jamais eu. Il ne m’avait pas répondu pour ne pas me faire plus de mal. J’ai perdu ma grand-mère et tout contrôle de moi-même. Au spectacle, j’étais aphone. J’ai fais du playback sur sa voix. Il a été mauvais comme jamais.
En écrivant tous cela, je me dis que je ferai mieux de rester avec Hantz, que mes grandes passions vont me détruire. Je devrai accepter cette vie tranquille, sans aspérités, sans vie.
J’ai hâte d’être en avril.

Vous étiez là.

Sunday 23 January 2005

Alors que vous étiez là,
Sur ce banc,
Moi en face je passais.
Alors que vous étiez là
Lisant
Je regardais votre visage
Concentré se penchant
Sur votre livre
interressant.

Alors que vous étiez là,
Charmant sur ce banc,
Vos yeux fixés et bleus
Sur votre livre, lisant
Je regardais votre sourcil,
Votre nez, votre front blanc,
Le grain de votre peau
Et la couleur de l’eau
De la fontaine.

Alors que je passais par là,
Près du banc
Vos beaux yeux bleus et grands
Se sont levés
De votre livre interressant
M’ont regardés,
Cillants
Alors que je passais
Lisant.

Y’en a marre.

Thursday 20 January 2005

Thomas Dybdahl - One day you’ll dance for me, New York City.

Vu mon psy comme tout les mercredi. Le calme, encore un pallier, un moment de repos dans ce dur travail. Pourquoi je vois un psy ? C’est pas compliqué: un jour alors que je travaillais encore, j’ai craqué. Impossible de sortir de mon lit. Je suis resté trois jours couché sans parler à personne, sans comprendre quoi que ce soit. J’étais sidéré au sens propre du terme. J’ai perdu le job évidemment. En fait c’était une réaction face à une proposition d’embauche (j’étais en intérim). Ils me proposaient un poste tranquile, un bon salaire et un prèt d’entreprise à 0% pour m’acheter une bagnole. Tous ça après un mois de boulot. C’est sidérant quand même, non ?
En fait j’ai longtemps été convaicu de n’être rien du tout. Depuis deux ans je deviens quelque chose, quelqu’un. Un type bien. Juste quelqu’un de bien. Et moi aussi j’ai envie de dire “One day you’ll dance for me, New York City”. Je sais que c’est pas vrai, mais ça aide. (Thomas Dybdahl ça aide, j’en suis dingue tellement c’est beau. Et je suis difficile, croyez-moi !)

Les autres bloggeurs m’aident aussi. Oui, vous là qui me lisez et que je lis, Phil le mec un peu (sic) space, Michel dont j’aime la poésie des propos, Ron l’infirmier qui me soigne en me faisant rire aux larmes et tous les autres inconnus. J’accepte enfin de n’être que moi et moi est déja un type extraordinaire.

Après.

Tuesday 18 January 2005

Nos jambes, en dormant, s’enlaçaient.
Et nos bras, alanguis, attendaient
le réveil
Notre souffle, nos yeux clos.
Et ma main qui parcourait ton dos,
en éveil
Les rideaux, la lumière de la nuit,
Et tout ce temps qui s’échappe et s’enfuit,
ton sommeil.


Rien du tout

Tuesday 18 January 2005

Thomas Dybdahl - That Great October Sound

C’est l’horreur complète. Il ne se passe rien que du bien. Je suis pas habitué à ça. J’ai même fais une blanquette délicieuse. Olivier ne me manque pas. C’est ça qui me défrise. Je ne suis plus amoureux de personne. Je n’en ai pas envie et pourtant je suis presque heureux. C’est pas possible d’être comme ça. C’est un peu comme l’oeil du cyclone; le ciel est bleu, il fait beau, tout est calme. C’est le bonheur. Au secours !!

Il meurt lentement

Thursday 13 January 2005

Il meurt lentement celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement
celui qui évite la passion et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les cœurs blessés.
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd’hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d’être heureux!

Pablo Neruda.

Un coup dans l’eau.

Thursday 13 January 2005

Silence

J’aurai pas du.
Y était pas.
Un coup dans l’eau.
L’était pas là.
Mais bon, j’ai joué aux billes et j’ai gagné. C’était bien bon.
Demain mon mari rentre et reste trois semaines ici. The big Balls. Il ronfle tellement fort que j’arrive pas à dormir et pourtant j’ai des bouchons anti bruit dans les oreilles. Ca m’aprendra à avoir choisi un nounours (1,75m pour 100kg). Un ourson me suffirai, modèle Olivier. Mais bon.

Allez ce soir je suis sobre et calme, je vais me coucher tôt (1h00) et faire le ménage demain matin avec mon p’tit chiffon, mon p’tit balais, mon p’tit aspirateur et ma p’tite éponge. Youpie !

Finalement.

Wednesday 12 January 2005

Change Everything - Del Amitri

Bien. Je suis bien. Mon Psy est merveilleux. La vie est belle. Les petits oiseaux chantent et les mouches pêtent. Phil ne me perturbe plus. Michel aime “Beaucoup. Beaucoup.”. Ce soir, David est venu diner (premier diner en tête à tête avec un hétéro chez moi, seul). On va monter un groupe, je lui ai fait écouter ma zique. On va tenter un truc electro pop façon French-Touch en mieux avec de la couleur et du goût et des textes interresant. “Trop d’la boulette”. En plus me v’la promu web-designer. Demain je vais au sauna, je croise Jean-Luc, je lui roule une pelle d’enfer et je le viole sur place. En Avril je fais pareil avec Olivier, en plus je lui balance une grosse baffe des familles qu’il en appellera sa mère en chialant. Tous ça après deux verres de Madiran et un de Whisky. Un tube de Tranxène pour finir la soirée ? Merde, c’est vrai, j’en prends pas. Bon alors une branlette et au dodo. Demain c’est jeudi, jour de paye.

Un autre jour

Tuesday 11 January 2005

Préludes I et II - Debussy - Samson François

Je me suis remis de ma crise d’hier, ou presque. Vers 16h, je suis sorti. Un café aux “américain” en lisant Science & Vie. Un tour à la FNAC. Rayon ésotérisme, je trouve mon horoscope 2005. Au moins ils se sont tous entendus : ça va saigner. Dans le bus en rentrant (je n’ai pas de voiture), ( ni de permis), un jeune gamin de 14ans que j’ai déja croisé plusieurs fois. Il a une tête de “Putti”, brun délicatement bouclé, des joues rondes, une bouche bien dessinée et un petit nez de bébé. Il est beau et attendrissant.
J’ai compris grâce à lui pourquoi je suis fasciné par ce type de beauté. Je n’aurai jamais d’enfant. J’adore les enfants. Il n’y a rien de plus beau, de plus émouvant, de plus merveilleux que d’avoir un bébé dans ses bras.
En 1990, j’ais fait un stage à la maternité de Nancy. J’ai assisté à trois accouchements. Deux par les voix naturelles, le troisième par césarienne. C’est trash, je l’avoue, mais c’est vraiment ce que j’ai vécu de plus beau, de plus intense.
Je n’en aurai jamais à moi, je m’en suis rappelé aujourd’hui.
Ce soir, répétition comme tous les mardis. C’est bien, je vois du monde, des gens simples, que j’aime pour ce qu’ils sont. C’est Nathalie, mon prof de chant et amie qui me ramène chez moi à chaque fois. Dans la voiture, on parle des différents projets que nous avons en cours ensemble, des derniers potins. Des fois, on dit du mal. Ca fait du bien.
Ce soir, elle m’a dit que sûrement Olivier participerai au spectacle du moi d’Avril. Je serai régisseur sur cette production. Je vais le régir. Il va souffrir.
Je vais souffrir.

Trop de choses.

Monday 10 January 2005

Suites pour violoncelle seul - Bach - Alain meunier

Erratum: Phil Révolte n’est pas UMPiste, ouf.
Journée de merde. J’aime pas les lundis. Hier dimanche j’ai trainé toute la journée en t-shirt. Je ne me suis pas lavé. Aujourd’hui je me suis forcé vers midi, à passer sous la douche. Je suis réhabilité. Je réfléchis à ce blog et à ses implications. J’avais envie que ce soit l’endroit de ma réalité. Phil m’impose la sienne et toi, Sylvain qui m’a laissé ce mail (qui m’a fait bien plaisir remarque) t’y insinue aussi. Le petit Fabien de Montpellier me rappelle à l’ordre.
Si je blogue c’est pour la vérité. Si je dis ici que je ne me lave pas c’est pas pour faire genre, c’est pour vous montrer à vous tous qui je suis. Alors allons jusqu’au bout, voulez-vous.

J’ai 37ans donc. Je vis avec Hantz que je n’aime pas. Je lui suis gré du geste qu’il à fait pour moi il y a six ans alors que je n’avais plus d’autre possibilité que de coucher sous les ponts.
Nous vivons avec sa paye et mon RMI que je traine depuis quinze ans. Mon père, militaire est mort d’un cancer de la gorge qu’il avait bien cherché. Ma mère est alcoolique depuis 25ans. Mon frère idem. Je ne suis addicté à rien, j’ai arrété de fumer il y 3ans. Je ne bois que pour des occasions ou pour me destresser quand je n’en peux vraiment plus. Je ne me drogue pas non plus. Je pense être compositeur et un brin chanteur. Il n’y a que la musique pour m’interresser, mais personne ne le sait. Les gens que je côtoie n’en n’on rien à faire ou pas grand chose. Je pense être un artiste. J’en suis sûr. J’arrive à écrire des putains de belles choses même quand je suis heureux. Je suis en analyse depuis quatre ans avec un psy freudien. J’avance, mais je suis chargé, sidéré. Je n’ai aucun diplôme, aucune autre formation que celle que je me suis faites. J’ai été téléacteur, serveur de restaurant, j’ai fais la première année de soins infirmier, j’ai été câbleur, j’ai cotoyé des gens illustres sur des plateaux de théatre ou ailleurs, j’ai torché des vieux grabataires, fait de la prise de son pour une radio, menti au téléphone pour divers escrocs. J’ai pas d’argent, pas d’amis à qui raconter tous cela, pas d’amant correct. Je n’ai plus que cette fenêtre vert-vomi pour y déverser ma bile et mes larmes.

Je suis un homme. Vivant. Séronégatif. Seul. Terrifié.

Au fil de l’autre

Monday 10 January 2005

Je m’en vais regarder Garonne charrier ses sédiments
Et peut-être y trouver le calme pour un long moment.
Y regarder nager les beaux poissons brillants.
Y voir flotter les feuilles, les branches et sentir le vent
courir le long des murs.
L’eau est claire, froide et profonde.
Elle fait résonner en moi l’appel d’un autre monde.
Garonne pourvoyant aux eaux de la Gironde.
Je suis seul à présent.
Je regarde de l’eau et rêve à mon amant.
Je regarde Garonne charrier ses sédiments.

Si sa voix me venait, légère et douce à l’oreille…
La houle fait scintiller les reflets du soleil.
Sa main sur mon bras, sa tête sur mon épaule…
Au milieu du désordre des branches de saules
des oiseaux pépient et se chamaillent.
Pourquoi a-t-il fallut qu’il s’en aille ?
Sous le pont neuf la berge est verte,
Des chiens y courent et aboient.
Est-ce un bienfait ou une perte ?
Je ne sais plus ce que je crois.
Si sa voix me venait, peut-être,
Sentirais-je la vie en moi.

L’eau se trouble de vase beige en tourbillons.
Le ciel se couvre de nuages gris menaçant.
L’orage va éclater d’ici peu. Cédant
A la tristesse, mes larmes coulent et s’en vont
Grossir les flots roulant de la Garonne.
Elles se confondent avec la pluie d’été
Qui lave les cœurs délaissés et donne
L’oubli aux oubliés.

Les réalités parallèles.

Sunday 9 January 2005

Silence

Phil Révolte, l’auteur d’EPEKTASIS, s’est dévoilé accidentellement (?).Je sais maintenant qui il est et j’ai pu recouper les infos glannées dans son blog avec celle disponibles sur le net. Rassure-toi mon grand, je ne vais pas en profiter lâchement, c’est pas mon genre (malheureusement pour moi). Ce qui est assez troublant, c’est que je préfère le clubber camé à l’UMPiste. Déja par conscience morale et politique (et oui, je suis de gauche), ensuite parce que j’ai envie de prendre Phil Révolte dans mes bras et de frapper xxxx xxxx. Tu dois subir toi aussi une personalité clivée.

Parallèlement à cette découverte, j’ais reçus ce texte de Pablo Neruda qui nous va comme un gant, à l’un comme à l’autre.

J’ai pas résisté.

Thursday 6 January 2005

Le mariage anglais -Malicorne

J’ai bien vidé mon sac hier soir et mon inconscient a bien travaillé. D’après F., mon psy, ma déconstruction est déja bien entamé. Ce blog en fait parti et pourrai bien être un acte manqué.

En parlant de manque, Olivier me manque déjà. Il va falloir que je me ridiculise à nouveau en me roulant à ses genoux. Que voulez-vous, je l’aime.
Pourtant, aujourd’hui, alors que mon visage avait repris son apparence habituelle, j’ai décidé d’aller jouer aux billes au sauna. Bien m’en pris. Ce fût un après-midi mémorable, et assez flippant.
Arrivé à 16h, je me dirige, comme d’hab dès mon entré en scène, au hammam. Invariablement, je me fais prendre en charge par des mains et des bouches qui légères, qui goulues. Premier round. Pour me remettre de mes émotions je file au jacuzzi. Et là, ô stupeur, j’entends une voix connue et crois dans la pénombre reconnaitre une silhouette. Peu de temps après nous nous croisons et les retrouvailles se passent. Sylvain est un haut fonctionnaire chargé de distribuer l’argent de la république aux connards les plus incompétents. J’en ai fais les frais puisqu’il y à six ans j’ai quasiment dormi sous les ponts grâce à lui. Le pauvre porte mal ces six années de plus. J’étais tombé amoureux de lui à l’époque, comme quoi mon inconscient fais bien ce qu’il veux et de préférence des conneries. Nous avons parlé de ces six années, de ce qu’il est devenu, de ce que je suis devenu, et il a essayé de me sauter. On ne se refait pas.
J’étais déjà quelques peux ébranlé. Pour me remettre de mes émotions je reparts à la charge, même punition, même motif. Mais là je fini en cabine avec un charmant éjaculateur précoce. On remet le couvert, mais le ton n’y est plus et nous nous séparons bon amis. Et là, Ô STUPEUR (bis) je tombe nez à nez avec Jean-Luc, personnage de la même époque que le précédent qui m’a, après un séjour de quatre heures dans une cabine de sex-club, laissé un souvenir impérissable. Pour tous dire, j’ai rencontré Hantz (mon “mari” actuel) la même semaine et j’ai dut faire un choix.
Jean-Luc ne se rappelais pas de moi (c’est ce qu’ils disent tous).
J’ai eu dans ma vie déjà, des signes évidents du destin, des personnes ou des moments qui font basculer la vie ou qui veulent dire “attention vl’a du méga changement”. Là c’est plus un signe, c’est un sémaphore et ça veux plutôt dire “putain accroche toi, ça va secouer sec !”.

Il était temps, j’allais mourir.

Journée bizarre

Wednesday 5 January 2005

One for all - The Real Group

J’ai dormi cinq heure cette nuit. Quatre heure cet après-midi pour compléter. je suis stone sans avoir rien pris du tout. C’est une journée “Dubitchou” : un goût étrange avec une deuxième couche à l’interieur au goût de merde.

Je ne suis pas allé au sauna cette semaine, mon inconscient à jugé bon de m’infliger une pustule rougeâtrre sur le front. Est-ce un fond de culpabilité qui me travaille ? Sans doute. Il est vrai aussi que l’ambiance du sauna n’est pas propice à l’équilibre mental - (rester seul chez moi toute la journée non plus). Quand je n’y fais pas affaire, je déprime et je me dit que je suis trop moche pour trouver un bômec. Je ne peux même pas raisonner la dessus, c’est absurde. Je me suis tapé des super-canons. Remarquez, un thon ça suce souvent mieux…

Je vais vider mon sac ce soir, comme toutes les semaines. Je vais lui parler d’ici, de la merde dans laquelle je me suis mis, de ma déconstruction, d’Olivier, de ma reconstruction.


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